Retour sur la semaine du logement de novembre 2021

La mairie a organisé début novembre la semaine du logement.

Le casse-tête du logement

Notre rôle d’opposition municipale est d’être force de proposition, de vous alerter sur les sujets qui nous posent problème, mais aussi, et c’est le cas aujourd’hui, de soutenir les bonnes initiatives de la majorité municipale. Bravo donc à la mairie pour cette initiative. Il était grand temps de s’attaquer au problème de logement qui faisait partie des priorités de notre programme pour les élections municipales de 2020 et départementales de 2021.

Nous avons participé aux trois tables rondes des 3, 4 et 5 novembre dernier et plusieurs sujets ont attiré notre attention.

L’accession à la propriété

Le problème clé de l’accession à la propriété est le prix du foncier lié à la concurrence exercée par ceux qui souhaitent investir dans une résidence secondaire. Ils ont les moyens de payer le prix fort pour venir en vacances sur notre île très attractive. Les Islais qui souhaitent rester sur l’île ou les personnes qui veulent venir s’installer à l’année pour y travailler n’ont pas beaucoup de chance de pouvoir acquérir ou construire un logement face à cette concurrence.

Une solution vient probablement du Département. Il a montré son implication et sa compétence en matière de logement en envoyant à la première table ronde Valentin JOSSE, son vice-président en charge de l’aménagement du territoire et du logement. Il nous a expliqué la solution qui commence à être mise en place par Vendée Foncier Solidaire, organisme départemental qu’il préside:

    • En collaboration avec la mairie, Vendée Foncier Solidaire achète des terrains constructibles, puis les met en location sous forme de Bail Réel Solidaire (BRS) d’une durée pouvant aller jusqu’à 99 ans pour un loyer modique (objectif <60€/mois).
    • Le locataire doit remplir certains critères (plafond de revenu, résidence à l’année sur l’île) et peut alors construire ou faire construire sa maison sans avoir à payer le prix du terrain… une belle économie !
    • Cerise sur le gâteau, il bénéficierait d’une TVA à 5.5 % au lieu de 20 % sur les travaux de construction, ce qui réduit encore le montant de son investissement.
    • Les seules contraintes sont l’interdiction de faire de la location saisonnière, et un prix encadré en cas de revente (qui ne peut se faire qu’à une personne qui respecte les critères de revenu et de résidence à l’année).

Les premières opérations viennent de démarrer en Vendée, et il nous semble urgent d’en lancer une sur l’île d’Yeu.

Le parc locatif à l’année

Diverses propositions ont été soulevées.

Vouloir convaincre les propriétaires résidents secondaires de louer leur maison à l’année est illusoire. Ces personnes ont investi de grosses sommes dans leur maison pour profiter de l’île d’Yeu pendant leurs quelques semaines ou mois de vacances chaque année. Pourquoi y renonceraient-ils pour les mettre en location à un prix relativement modique ? Et la location de septembre à juin, qui pourrait dépanner certains (enseignants par exemple) faute de mieux, est malheureusement interdite par la Loi, sauf cas exceptionnel comme le bail étudiant.

Vouloir convertir en logement à l’année les quelques logements aujourd’hui réservés à la location saisonnière de tourisme pourrait probablement se faire, mais leur nombre serait très limité, car il faudrait à la fois une rentabilité équivalente (subvention à envisager?), et que le logement soit adapté. En effet, les aménagements (rangement, chauffage, etc.) pour vivre à l’année ne sont pas les même que pour passer 1 ou 2 semaines en juillet ou août.
Nous nous interrogeons d’ailleurs sur la politique municipale pour ces logements : on dit vouloir développer les logements à l’année, mais en même temps on encourage et on subventionne la location saisonnière en remboursant via l’Office de Tourisme les frais de classement des meublés de tourisme !

La seule solution qui nous semble pouvoir donner des résultats assez rapides est de développer la construction de logements réservés à la location à l’année, en activant Vendée Habitat, et en sollicitant d’autres promoteurs immobiliers privés. Faire un lotissement prend du temps mais en y mettant l’énergie nécessaire, on doit pouvoir descendre d’au moins 4 ou 5 ans actuellement à un objectif de 3 ans ou moins. Et il faut accepter de construire des petits logements (T1 ou T2) car tout le monde n’a pas besoin d’une grande maison.

Nous profitons de cet article pour remercier chaleureusement toutes les initiatives en faveur du logement, et notamment toutes les personnes qui aujourd’hui font de la location privée à l’année. Sans eux la situation serait bien pire !

Le logement « réversible »

Ce sujet a été évoqué à plusieurs reprises pendant les tables rondes. Le principe est de construire des maisons qui n’ont pas d’impact trop durable sur l’environnement. En gros, le principal point est de remplacer les fondations classiques en béton par un système de pieux ou équivalent, et de construire dessus une maison en théorie démontable.

Pourquoi pas, mais est-ce vraiment la priorité ? En effet, compte tenu du grave manque de logement, le besoin va probablement durer de nombreuses années, alors pourquoi vouloir à tout prix faire du démontable ? Si c’est un choix personnel de celui qui construit, très bien, mais à condition que cela respecte les règles d’urbanisme et l’architecture de notre île.

Le logement saisonnier

C’est également un problème, notamment pour tous les commerces et services qui ont besoin de main d’œuvre en saison.

Lors de la 3e table ronde, les élus de Belle-Ile, de Groix, le représentant des Iles du Ponant et notre maire ont conclu à l’unanimité que la principale source du problème de logement sur nos îles était la trop forte attractivité de ces îles. Et quelques minutes plus tard, lorsque le problème du logement saisonnier a été soulevé, le constat a été fait que faute de logement pour les saisonniers, les divers commerces et services liés au tourisme n’auraient pas assez de main d’œuvre… et que cela allait créer un problème car cela baissera l’attractivité de nos îles… Cela nous semble contradictoire de se plaindre de la trop forte attractivité et de vouloir en même temps la défendre!

Nous n’avons pas de solution immédiate à ce problème de logement saisonnier. Il faudrait probablement explorer les pistes qui favorisent le tourisme à l’année, créant plus d’emplois permanents et réduisant ainsi le nombre de saisonniers.

Et de notre point de vue, la priorité politique de la municipalité doit aller vers le logement à l’année plutôt que vers le logement saisonnier. Encourageons le financement de ces logements par les employeurs de saisonniers et dépensons l’argent public pour aider à loger les Islais!

En conclusion

De nombreux points de vue ont été échangés durant ces trois jours, et des solutions intéressantes proposées, dont en particulier le Bail Réel Solidaire et l’accélération du développement de locatif à l’année avec Vendée Habitat.

Il faut maintenant que la municipalité mette en œuvre ces solutions rapidement, en lien avec le Département, pour que tout cela ne reste pas que des paroles !

Entrepôt frigorifique

La situation

Depuis de nombreuses années, plusieurs associations d’usagers réclament un entrepôt frigorifique à la gare maritime.

En effet, celui-ci est indispensable pour garantir la chaîne du froid entre la fabrication des aliments et leur vente dans les réfrigérateurs ou congélateurs de nos épiceries et supermarchés.

Jusqu’à présent, notre approvisionnement ne respectait pas les normes sanitaires, et nous prenions le risque de manger de la nourriture avariée, avec des possibilités d’empoisonnement.

Heureusement, à notre connaissance, cela n’est pas encore arrivé!

Le projet

La bonne nouvelle est que le département a enfin pris la décision de lancer l’investissement pour construire cet entrepôt. C’était urgent!

Nous n’avons pas les détails, mais nous estimons les besoins à environ 600m² d’entrepôt pour répondre à la demande en saison. Cela permet de stocker les conteneurs et de laisser la place pour la circulation des chariots élévateurs.

La localisation

Une fois de plus, nous subissons l’opacité et le manque de communication de nos élus de la mairie et du département. Un projet comme celui-ci devrait être présenté aux Islais à l’avance, pour qu’ils puissent comparer les solutions, comprendre, et donner leur avis.

simulation d’un entrepôt de 500m²

Mais aucun détail nous a été communiqué officiellement. Nous devons écouter les rumeurs, qui parlent de la cale Barranger!
Cette rumeur est probablement vraie, car nous avons vu ces dernières semaines des techniciens vérifier la solidité du sol sur la cale en faisant des carottages.

Comment imaginer défigurer le front de port avec un bâtiment industriel? Déjà la nouvelle mairie s’impose à nous, mais là, ce serait le comble!
Il doit bien y avoir d’autre solutions côté Criée!

Quel courage !

Nous sommes favorables aux valeurs d’écoute, de dialogue et de démocratie participative.

Mais nous n’imaginions pas ce nouveau mode de communication. Au milieu de la nuit dernière, des individus ont souhaité commenter notre discours politique en taguant les affiches M’YEU Ensemble des 3 bureaux de vote de l’Ile d’Yeu.

La prochaine fois, restez dormir dans votre lit et économisez les quelques € de la bombe de peinture. Cela gagnera du temps à tout le monde:
-la police municipale qui a dû se déplacer pour constater le délit,
-les services techniques de la mairie qui ont aidé à nettoyer la peinture,
-et nous qui avons dû coller de nouvelles affiches.

A la place, vous pouvez commenter nos articles Facebook et avoir le courage de vos opinions au lieu de la lâcheté d’une attaque personnelle anonyme.
Nous ne censurons pas les commentaires, sauf s’ils sont vulgaires, impolis, etc.

La base de la démocratie c’est la liberté d’expression politique!

En plus, cela peut coûter cher:
-450€ d’amende au titre de l’article 17 de la Loi du 29 juillet 1881
-3 750€ d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général au titre de l’article 322-1 du code pénal

Le département s’occupe de solidarité

SolidaritéLes questions sur le social et la solidarité nous concernent tous et cela est important dans le choix de vos conseillers départementaux.

44,3 % des dépenses du département sont consacrées au social et à la solidarité: le département finance notamment l’aide pour les tout petits (la protection maternelle et infantile), le RSA, l’aide sociale à l’enfance, les aides aux handicapés, et la dépendance pour nos ainés. Depuis peu il intervient aussi sur la santé.

Au delà de ces aides, le département intervient aussi sur l’organisation des structures sociales : la PMI, les EHPAD, les structures d’accueil pour handicapés, l’organisation de l’aide à domicile. Tous les 3 ans les conseillers départementaux travaillent sur le contrat local de santé en collaboration avec l’Agence Régionale de Santé, la Mairie de l’Ile d’Yeu, le CCAS, les médecins et professionnels paramédicaux.

Il ne faut donc pas avoir peur que vos droits et vos besoins en matière social ne soient pas défendus si les conseillers départementaux ne sont pas dans la majorité municipale!

Bien au contraire, la diversité des points de vue ne pourra qu’enrichir le débat et nous serons force de contrôle et de veille pour la bonne mise en œuvre de ce contrat. Nous aurons donc notre place pour construire ensemble les deux prochains contrats de 2022 (contrat de 3 ans).

Carence de logements sur l’Ile d’Yeu

Le logement sur l'IleEn dépit des 6000 logements dont 60% de résidences secondaires, se loger sur notre île est un vrai problème qui existe depuis de nombreuses années.

Notre constat

Au niveau départemental, nous pouvons nous faire aider par Vendée Habitat. Certains conseillers départementaux siègent au conseil d’administration de cet organisme, dont le maire.

Et pourtant, le résultat n’est pas brillant:

    • Sur 111 logements locatifs gérés par Vendée Habitat, seulement 33 (moins d’un tiers) ont été construits depuis 2005.
    • Cela représente une moyenne de seulement 2 logements par an depuis 2005, alors qu’on en avait 3,4 par an avant!

Que se passe-t-il donc à l’Ile d’Yeu pour que nous ne soyons pas capables de loger nos enfants, nos aînés, ceux qui viennent travailler comme enseignants, le personnel des Ehpad et de l’hôpital, les entrepreneurs, saisonniers etc. etc. ?

Il reste bien des terrains disponibles pour ceux qui voudraient construire, comme au Ker Pissot, mais qui peut s’offrir un de ces 9 terrains à 250€ le m²?

Vendée Habitat annonce pourtant sur son site: « Votre rêve à partir de 121100€, terrain compris ,  prix du foncier négocié avec les communes, mais aussi grâce à un taux de TVA réduit et des frais de notaire diminués. » Ils devraient venir plus souvent sur l’Ile d’Yeu!

Mais le logement n’est plus la priorité!

L’habitat réversible

Nous voyons déjà surgir ici et là des cabanes en bois, ce n’est peut être que le début.

On nous dit que c’est une réponse au problème de logement et bâti cher. Ces bâtiments sont décrits comme écologiques, amovibles dans leur intégralité et non durable, mais nous pensons qu’ils sont peu respectueux de l’identité de l’Ile d’Yeu.

La mairie aurait un projet de mettre à disposition des terrains derrière l’Ecole des Pêches pour construire de l’habitat réversible. Cette solution de bâtiments dits écologiques peut être intéressante, mais nous pensons qu’ils doivent conserver l’aspect des habitations traditionnelles de l’île, avec des toits en tuile et des murs blancs. Cela est possible techniquement, sans remettre complètement en cause la réversibilité.

Evitons à tout prix ce type de construction:

Exemple d'habitat réversibleSinon cela risque de créer un sentiment d’iniquité et de frustration et ça finira par diviser l’ile et ses habitants!

Ce que nous voulons.

Nous voulons trouver d’autres solutions pour résoudre le problème du logement.

Nous agirons auprès de Vendée Habitat et Vendée Foncier Solidaire pour accélérer leurs programmes avec des hameaux équilibrés de taille raisonnable. Nous souhaitons une participation active de l’ensemble des Islais autour de ce projet qui ne peut être que commun et consensuel.

Il s’agit de sauver notre identité et de loger ceux qui vivent à l’année sur l’ile ou y travaillent pour des périodes courtes, pour que l’Ile d’Yeu ne deviennent pas une île vidée de ses habitants!

Parc d’éoliennes en mer

éoliennes

Le sujet est brûlant en ce moment, et même si ce n’est pas un domaine relevant directement du département, il nous semble important d’en parler.

Un peu d’historique

Le projet de parc éolien a été lancé il y a plus de 15 ans.

A cette époque, le porteur du projet nous a fait des promesses d’énergie verte, durable, décarbonée, en bref, le seul avenir possible pour le climat et la planète.

Il nous a également mentionné les retombées pour l’Ile d’Yeu, avec plus de 100 emplois sur l’île, ce qui signifiait la venue de familles, donc des retombées économiques et sociales importantes pour les commerces, les écoles, etc.

Au niveau de l’emplacement, le porteur du projet a même accepté de modifier son projet à la demande des pêcheurs…

Le seul inconvénient était visuel, mais contre tous les autres avantages, cela nous semblait acceptable.

Un membre de notre binôme, Patrice Bernard, était membre du conseil municipal et à cette époque il s’est prononcé en faveur du parc éolien, comme de nombreux élus sur l’île, en Vendée et en France. A l’époque, tout le monde était convaincu que cela était la seule solution pour la planète.

La prise de conscience environnementale

Depuis 15 ans, de nombreuses voix se sont élevées contre les éoliennes, avec des associations, des politiques, des économistes, des ingénieurs et scientifiques…

Au tout début, cela ressemblait à des combats individuels de personnes qui craignaient pour leur confort personnel: vue gênée, perte de valeur de sa maison, etc.

Mais le discours a pris de l’ampleur, les consciences ont évolué, de plus en plus de personnes ont réalisé que la promesse d’énergie propre n’était pas complètement vraie
Le cycle de construction d’une éolienne consomme énormément de ressources (acier, énergie, métaux rares), le recyclage des matériaux en fin de vie n’est pas complètement assuré, notamment pour les pales.
Et la quantité d’énergie produite pendant la vie de l’éolienne est très inférieure à celle espérée (des études citent 25% de la puissance annoncée). Mais surtout, le caractère intermittent de cette énergie oblige à conserver ou construire d’autres productions (nucléaire, fuel, gaz).
Enfin, le coût de cette électricité pas complètement verte est exorbitant!

Beaucoup, comme Patrice, ont eu le sentiment d’avoir été floués sur cette énergie propre.

Nous vous recommandons de regarder cet excellent documentaire sorti récemment. Il n’est peut-être pas 100% objectif (aucun partisan des éoliennes n’a été interviewé), mais il a le mérite d’être crédible et il étudie largement le sujet: Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]

La position de M’Yeu Ensemble et du binôme candidat aux départementales

Il y a un an et demi, au moment de la campagne pour les municipale, les 29 candidats de la liste M’Yeu Ensemble ont longuement débattu des éoliennes. Tout le monde n’était pas d’accord sur le sujet, mais nous avons fini par trouver une position commune:

    • Les éoliennes sont un projet d’Etat, et ne dépendent plus de l’avis d’un maire (ni aujourd’hui d’un conseiller départemental).
    • Les recours sont presque tous jugés et rejetés, donc il est très probable que le projet verra le jour.
    • Le gouvernement a annoncé sa volonté de doubler les capacités, mais nous nous opposerons à toute extension du parc de l’Ile d’Yeu car nous aurons assez donné!
    • Nous nous battrons pour au moins avoir la consolation des retombées économiques, avec l’implantation de la base de maintenance sur l’île, avec ses 80 emplois (contre plus de 100 au début!).

Aujourd’hui, notre binôme confirme cette position!

Nos inquiétudes

Si comme nous le craignons ce parc verra le jour dans quelques années, il est indispensable d’avoir au moins les retombées économiques. Et aujourd’hui, nous n’avons que des annonces du consortium, mais aucun engagement contractuel.

Déjà le nombre de techniciens est tombé à 80, contre plus de 100 au début, mais surtout, nous craignons que le consortium annonce un revirement de position, et l’installation de sa base de maintenance à l’Herbaudière ou à Saint Nazaire. Et ils auront une bonne raison pour cela, en expliquant qu’il n’y a pas de logement pour les techniciens et leurs familles.

En effet, rien n’a été fait pour anticiper ces logements. Et un terrain pressenti pour leur construction, derrière l’Ecole des Pêches, est en passe de devenir un lieu expérimental pour l’habitat réversible.

En l’absence d’engagement contractuel avec le consortium, et sans logement, nous risquons bientôt de n’avoir que nos yeux pour pleurer, avec des éoliennes et sans les emplois!

Les programmes des binômes sont en ligne

Nous sommes pour la transparence et la communication, même quand cela concerne nos concurrents.

Vous êtes impatients? Pas envie d’attendre le facteur? Vous pouvez consulter les programmes des autres candidats sur le site du Ministère de l’Intérieur. Ils y sont tous, sauf le Rassemblement National.

Il suffit de cliquer sur l’image ci dessous:

programmes départementales l'Ile d'Yeu
Accès au web du Ministère de l’Intérieur

Vous verrez que nous sommes les seuls à avoir préparé 2 versions de notre programme, pour une meilleure compréhension par tous!

Quel avenir pour l’estacade?

L'estacade de Port Joinville

Certains l’ont peut-être remarqué dans le « Journal de la Vendée » du mois d’avril. Le conseil départemental lancera à l’automne 2021 la déconstruction de la passerelle de la Galiotte (l’estacade).

Le département prévoit de déconstruire l'estacade!
Journal de la Vendée – avril 2021

Aucune précision sur la suite… Vont-ils simplement la détruire et laisser Port Joinville sans cette estacade qui fait partie de notre patrimoine? Ou bien y a-t-il un autre projet de reconstruction plus tard? Une fois de plus, c’est opaque, rien n’est dit!

Carole Charuau et Bruno Noury viennent de dire à Ouest France qu’ils prévoient dans leur programme la réfection de l’estacade. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait plus tôt, pour que cette réfection se fasse en même temps que la déconstruction, au lieu d’attendre, peut être plusieurs années? Est-ce simplement pour copier nos propositions?

En même temps, le conseil départemental annonce dans le numéro de mai qu’il a reconstruit à l’identique les estacades du port du Pont-Neuf à la Barre de Monts, pour « mettre en valeur notre patrimoine ».

La Barre de Monts a eu droit à de nouvelles estacades!
Journal de la Vendée – mai 2021

Quand nous serons élus, nous nous battrons en toute transparence et nous ferons tout pour faire reconstruire l’estacade. Cet ouvrage doit survivre et mériterait d’être classé monument historique.

Qui n’a pas un père, un oncle ou un grand-père qui utilisait cette estacade et son chemin de halage pour accoster au retour d’une campagne de pêche et haler le bateau à l’abri dans le port?

Et souvenez-vous des plongeons des jeunes depuis cette estacade pour saluer les retrouvailles ou les séparations à l’arrivée et au départ de la Vendée ou du Président Auguste Durand… C’était peut être un peu dangereux, et surtout très interdit, mais c’est notre Histoire!

Et combien de rendez-vous romantiques 💖 vont sombrer dans l’oubli si l’estacade disparaît 🙁 ?

Déploiement de la fibre optique sur l’Ile d’Yeu

Un peu d’histoire

Faisceau hertzien Port JoinvilleAu début, la seule connexion de l’île au continent était par faisceau hertzien (radio) entre la rue du Coin du Chat et Saint Jean de Monts avec deux faisceaux installés en 1977 puis en 2000.
Cela expliquait les débits souvent très faibles pour internet et sur les téléphones portables en 3G, surtout en saison. La 3G marchait vite entre le téléphone et l’antenne relai, mais il y avait des embouteillages pour arriver jusqu’au continent à cause du faisceau hertzien.

La fibre optique est arrivée sur l’île en 2015, avec un câble de 48 fibres qui traverse depuis le continent pour arriver aux Conches.
Elle a mis ensuite un an avant d’être amenée à Port Joinville, au local Orange® de la rue du Coin du Chat.
Cela a d’abord permis d’augmenter les débits pour les téléphones portables 3G, puis 4G et maintenant 4G+.
Puis le réseau téléphonique cuivre a été étendu par installation de nouveaux « NRA » (nom barbare des équipement de communication qui donnent accès à internet avec votre box). Ces NRA ont été installés devant l’église du Bourg, à la Croix et à la Meule, permettant ainsi de booster le débit internet, surtout pour ceux qui peuvent passer au VDSL au lieu de l’ADSL.

La fibre aujourd’hui?

fibre optiqueMais aujourd’hui encore, seuls quelques sites bénéficient de la fibre optique de bout en bout: la mairie et les bâtiments municipaux, l’hôpital, et quelques autres.

Le raccordement est en train de se faire pour certaines entreprises, notamment dans la zone d’activités de la Marêche. Elles vont pouvoir s’abonner et bénéficier d’un débit bien plus rapide.

Et demain?

Avec Vendée Numérique et le concours du Sydev, le département a décidé de proposer la fibre à tous les habitants de Vendée d’ici 2023 en investissant massivement aux côtés des communes.

Pour l’Ile d’Yeu, nous serons malheureusement parmi les derniers.

En 2022, il est prévu de raccorder à la fibre optique tout le noroît (Cadouère, Ker Pierre Borny, la Gournaise, la Pulante, le Cours du Moulin), le centre (rue Georges Clemenceau, rue des Corsaires, route des Sicardères, Ker Doucet, Ker Pissot), et le Ker Chalon jusqu’au Clousary.

Pour le reste de l’île, il faudra attendre 2023!

Pour plus de détail, cliquez sur la carte Vendée Numérique (en jaune 2022 et en rouge 2023)

déploiement fibre
carte ©Vendée Numérique de la fibre sur l’Ile d’Yeu

Comment cela se passera-t-il?

Tout d’abord, il faudra passer la fibre le long des routes, au même endroit que les fils téléphoniques.
Si le téléphone est enterré, la fibre sera enterrée, si le téléphone est aérien sur des poteaux, la fibre sera aérienne aussi. Sauf pour quelques rues qui bénéficieront de l’enfouissement juste avant l’arrivée de la fibre.

Si vous avez un terrain en bordure de route avec des poteaux téléphoniques, la mairie vous demandera d’élaguer les arbres afin de laisser un passage d’environ 1 mètre autour des câbles pour que les techniciens puissent travailler. N’attendez pas trop, les entreprises de paysagistes risquent d’être débordées!

Enfin, le raccordement à votre maison se fera gratuitement, à condition que la fibre puisse passer à côté du fil téléphonique.
Si vous n’avez pas de chance et que le fourreau du fil téléphonique qui passe sous votre jardin est abîmé (écrasé par exemple) et que la fibre n’arrive pas à passer, alors vous devrez payer les travaux pour installer un nouveau fourreau!

Et ensuite?

Dès votre maison raccordée, vous pourrez demander à un opérateur de vous faire un contrat fibre, pour raccorder votre box et bénéficier d’internet et de la télévision à la vitesse de la lumière!
Cela vous permettra de télécharger des films, de regarder la télévision en très haute définition, de jouer en réseau, et pour les plus sérieux, de télétravailler en faisant des visioconférences avec une image de bonne qualité qui ne saute pas!

multimédia

Inscription sur les listes électorales : vous avez jusqu’au 14 mai 2021

Votez!Comme vous avez pu le constater, les élections départementales arrivent à grand pas, les 20 et 27 juin prochain. Nous avons de nouveau rassemblé nos forces pour nous engager en Vendée et vous représenter au Conseil Départemental. Mais sans vous, nous ne pouvons rien et pour pouvoir nous soutenir il vous voter à l’Ile d’Yeu ! Rien de plus simple !

Il faut savoir que l’on peut « choisir » le canton dans lequel on souhaite voter: cela peut être le canton de son domicile mais aussi celui dans lequel vous êtes assujetti aux impôts locaux (taxe d’habitation, contribution foncière des entreprises, taxe foncière sur les propriétés bâties ou non bâties) depuis au moins 2 ans,  ou même le canton de votre résidence, si vous y résidez de manière effective et continue depuis au moins 6 mois.

Vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales jusqu’au 14 mai prochain en vous connectant directement sur Service Public

Une fois que vous êtes bien inscrit, si malheureusement vous ne pouvez pas venir voter sur l’Ile, il est possible de déposer une procuration. Là aussi, c’est très simple, enfin presque 🙂 . On peut désormais faire sa procuration directement en ligne, nouveau service mis en place le 6 avril dernier sur Ma Procuration.

Cette année, compte tenu du contexte compliqué dans lequel nous vivons, chaque électeur présent peut exceptionnellement recevoir deux procurations.

Alors à vous de jouer ! On compte sur vous !