Nos propositions pour l’environnement

Nos zones naturelles

Espace naturel

Les zones naturelles protégées sont la richesse de notre île, elles font sa beauté. Bafouer ce paysage qui fait partie du patrimoine de l’ile revient à transformer l’Ile d’Yeu en Ville d’Yeu. La protection des espaces naturels n’est plus négociable si l’on veut continuer à profiter de leurs bienfaits (calme, nature sauvage, chants des oiseaux…) Cet environnement qui nous est cher ne perdure que si il est protégé de toutes parts.
Nous mettrons en place en partenariat avec le département et avec tous les acteurs locaux, (propriétaires, agriculteurs et association de chasse…), un plan de gestion en faveur de la biodiversité, de la friche et de la conservation des zones humides.

Notre alimentation

marché

Bien manger c’est important, les fruits et légumes produits sur l’île, les produits de la pêche et de l’élevage ont le bon goût de l’Ile d’Yeu. Nous souhaitons donc encourager l’achat local et les circuits courts, notamment pour la cantine et les restaurants des Collèges et EHPAD.

Adoucir notre mobilité

Circulation à vélo
Circulation à vélo

La planète se réchauffe et l’ile d’Yeu n’y échappera pas. Il est impératif de réduire nos émissions à effets de serre.
Nous souhaitons encourager la mobilité positive avec un usage accru du vélo dans tous nos déplacements courants. Nous préférons le vélo plutôt que la voiture chaque fois que c’est possible: beaucoup de voitures sont déjà stationnées partout, cela défigure l’espace public qui n’est pas extensible et le vélo est bon pour la santé!

Pour cela nous travaillerons sur trois mesures phares:

    • Aide à l’achat de vélos électriques pour les particuliers et les professionnels (triporteurs).
    • Création d’un abri de stationnement sécurisé pour les vélos près de la gare pour pouvoir les laisser plusieurs jours quand on part sur le continent, limiter les conduites au bateau et désengorger les parkings autour du port.
    • Installation et marquage au sol pour des pistes cyclable sécurisées, afin de protéger nos enfants qui vont au collège et à l’école.

Climat et littoral

Nous voyons à plus long terme, et nous savons déjà que le réchauffement climatique conduira à une montée des eaux, plus ou moins grande, les scientifiques suivent cela de très près. Nous devons nous préparer sur notre île et donner aux chercheurs déjà sur place les moyens pour à la fois surveiller le trait de côte, sensibiliser les islais à l’urgence climatique et nous aider à anticiper les phénomènes d’érosion et de submersion.

Enfin nous demanderons au Conseil Départemental de prendre en compte les enjeux climatiques à chaque décision. Il s’agira pour toute action menée par lui de savoir quelle seront ses conséquences négatives mais aussi positives sur l’environnement: conséquences en terme de réchauffement climatique, disparition d’espèces végétales ou animales, pollution de l’eau, de l’air, des sols, épuisement des ressources naturelles.
L’impact environnemental deviendra alors un réflexe dans toutes nos décisions et actions.

Il y a urgence

Les questions de l’environnement ne peuvent se résumer à un débat politique ou à une lutte de pouvoir. Ici plus qu’ailleurs, elles nous concernent tous et l’avenir de l’île d’Yeu, territoire contraint entouré d’eau dépend des solutions que nous mettrons en œuvre pour la protéger. Il faut agir maintenant et ensemble.

Parc d’éoliennes en mer

éoliennes

Le sujet est brûlant en ce moment, et même si ce n’est pas un domaine relevant directement du département, il nous semble important d’en parler.

Un peu d’historique

Le projet de parc éolien a été lancé il y a plus de 15 ans.

A cette époque, le porteur du projet nous a fait des promesses d’énergie verte, durable, décarbonée, en bref, le seul avenir possible pour le climat et la planète.

Il nous a également mentionné les retombées pour l’Ile d’Yeu, avec plus de 100 emplois sur l’île, ce qui signifiait la venue de familles, donc des retombées économiques et sociales importantes pour les commerces, les écoles, etc.

Au niveau de l’emplacement, le porteur du projet a même accepté de modifier son projet à la demande des pêcheurs…

Le seul inconvénient était visuel, mais contre tous les autres avantages, cela nous semblait acceptable.

Un membre de notre binôme, Patrice Bernard, était membre du conseil municipal et à cette époque il s’est prononcé en faveur du parc éolien, comme de nombreux élus sur l’île, en Vendée et en France. A l’époque, tout le monde était convaincu que cela était la seule solution pour la planète.

La prise de conscience environnementale

Depuis 15 ans, de nombreuses voix se sont élevées contre les éoliennes, avec des associations, des politiques, des économistes, des ingénieurs et scientifiques…

Au tout début, cela ressemblait à des combats individuels de personnes qui craignaient pour leur confort personnel: vue gênée, perte de valeur de sa maison, etc.

Mais le discours a pris de l’ampleur, les consciences ont évolué, de plus en plus de personnes ont réalisé que la promesse d’énergie propre n’était pas complètement vraie
Le cycle de construction d’une éolienne consomme énormément de ressources (acier, énergie, métaux rares), le recyclage des matériaux en fin de vie n’est pas complètement assuré, notamment pour les pales.
Et la quantité d’énergie produite pendant la vie de l’éolienne est très inférieure à celle espérée (des études citent 25% de la puissance annoncée). Mais surtout, le caractère intermittent de cette énergie oblige à conserver ou construire d’autres productions (nucléaire, fuel, gaz).
Enfin, le coût de cette électricité pas complètement verte est exorbitant!

Beaucoup, comme Patrice, ont eu le sentiment d’avoir été floués sur cette énergie propre.

Nous vous recommandons de regarder cet excellent documentaire sorti récemment. Il n’est peut-être pas 100% objectif (aucun partisan des éoliennes n’a été interviewé), mais il a le mérite d’être crédible et il étudie largement le sujet: Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]

La position de M’Yeu Ensemble et du binôme candidat aux départementales

Il y a un an et demi, au moment de la campagne pour les municipale, les 29 candidats de la liste M’Yeu Ensemble ont longuement débattu des éoliennes. Tout le monde n’était pas d’accord sur le sujet, mais nous avons fini par trouver une position commune:

    • Les éoliennes sont un projet d’Etat, et ne dépendent plus de l’avis d’un maire (ni aujourd’hui d’un conseiller départemental).
    • Les recours sont presque tous jugés et rejetés, donc il est très probable que le projet verra le jour.
    • Le gouvernement a annoncé sa volonté de doubler les capacités, mais nous nous opposerons à toute extension du parc de l’Ile d’Yeu car nous aurons assez donné!
    • Nous nous battrons pour au moins avoir la consolation des retombées économiques, avec l’implantation de la base de maintenance sur l’île, avec ses 80 emplois (contre plus de 100 au début!).

Aujourd’hui, notre binôme confirme cette position!

Nos inquiétudes

Si comme nous le craignons ce parc verra le jour dans quelques années, il est indispensable d’avoir au moins les retombées économiques. Et aujourd’hui, nous n’avons que des annonces du consortium, mais aucun engagement contractuel.

Déjà le nombre de techniciens est tombé à 80, contre plus de 100 au début, mais surtout, nous craignons que le consortium annonce un revirement de position, et l’installation de sa base de maintenance à l’Herbaudière ou à Saint Nazaire. Et ils auront une bonne raison pour cela, en expliquant qu’il n’y a pas de logement pour les techniciens et leurs familles.

En effet, rien n’a été fait pour anticiper ces logements. Et un terrain pressenti pour leur construction, derrière l’Ecole des Pêches, est en passe de devenir un lieu expérimental pour l’habitat réversible.

En l’absence d’engagement contractuel avec le consortium, et sans logement, nous risquons bientôt de n’avoir que nos yeux pour pleurer, avec des éoliennes et sans les emplois!

La chenille processionnaire

cocon processionnaireLa chenille processionnaire devient un véritable fléau sur l’Ile d’Yeu. Les papillons éclosent en été et pondent leurs œufs sur les aiguilles des pins. Environ un mois ou un mois et demi après la ponte, les œufs éclosent et donnent vie à des larves, minuscules au début (quelques millimètres), qui muent à plusieurs reprises pour devenir des chenilles.

Elles forment un cocon de soie blanc, reconnaissable dans de nombreux pins sur notre Ile.

Un danger pour les pins

En se nourrissant des aiguilles du pin, elles l’affaiblissent, cela le rend plus sensible à d’autres maladies ou ravageurs, et à terme cela peut finir par le tuer.

Un danger pour l’homme et les animaux

En fin de saison, les chenilles descendent de leur pin en une longue procession qui peut mesurer 2 à 3 mètres de long.

chenille processionnaire

C’est à ce moment qu’elles sont le plus dangereuse pour l’homme et de nombreux animaux domestiques. En effet, se sentant menacées, elles peuvent projeter dans l’air des milliers de micro poils fortement urticants, qui peuvent conduire à la mort les personnes allergique!

Une population en expansion

Le climat de l’Ile d’Yeu convient particulièrement bien aux chenilles processionnaires qui s’y développent rapidement. La saison de descente des pins, qui habituellement durait 2 à 3 mois, est actuellement prolongée jusqu’à 6 mois, probablement une conséquence directe des hivers très doux que nous avons eus récemment.

Si nous ne faisons rien, toute la zone des Conches risque fort de se trouver en péril!

Des moyens de lutte

Heureusement, il existe des moyens de lutte efficaces et non toxiques pour les autres espèces animales:

    • échenillage (en portant un équipement de protection adéquat), pour détruire les nids,
    • pièges qui ceinturent les pins et conduisent les chenilles dans un sac lors de leur descente,
    • pièges à phéromones qui attirent les papillons mâles,
    • ou encore plus naturel, la mésange, qui est friande de chenilles!

Mais pour être efficace, il faut que tous les particuliers possédant des pins sur leur parcelle luttent! En effet, un simple papillon pond environ 100 à 200 œufs, donc un seul pin non traité peut en contaminer plusieurs à proximité l’année suivante!

On peut féliciter l’équipe des volontaires rassemblés autour de Marie-Christine Duliège, qui fait un travail remarquable dans le bois communal des Conches contre les chenilles processionnaires.

Dans les mois qui suivront notre élection, nous prendrons un arrêté obligeant les propriétaires de pins à lutter contre ce fléau.

Favoriser l’économie circulaire et l’énergie renouvelable

photovoltaiqueRecycler, valoriser nos produits en leur donnant une seconde vie, mieux utiliser l’énergie et privilégier l’énergie renouvelable… autant de sujets critiques sur lesquels nos réponses conditionnent l’avenir de l’Ile que nous laisserons à nos enfants.

Nos propositions sont les suivantes:
    • Construire une recyclerie à la Marêche, en partenariat avec les associations locales.
    • Poursuivre les actions contre le gaspillage alimentaire.
    • Valoriser les gravats issus du pôle de la Gravaire par criblage et concassage pour utilisation dans la réhabilitation de la voirie.
    • Poursuivre la mise en place de pavillons de compostage collectifs, permettant à ceux qui n’ont pas de jardin de déposer les bio-déchets.
    • Privilégier l’utilisation d’énergies renouvelables pour les bâtiments municipaux et les promouvoir auprès des particuliers.
    • Assister les particuliers à mieux isoler leur habitation dans le cadre d’une rénovation énergétique pour réduire leur consommation.
    • Ajuster le système de collecte des ordures ménagères et d’apports collectifs. L’adapter aux contraintes des usagers et à la saisonnalité. Nous détaillons ce point ci-dessous.
La redevance incitative : des ajustements nécessaires !

recyclerNotre insularité impose des contraintes particulières à la gestion de nos déchets; les réduire est un enjeu écologique et économique majeur. C ‘est dans cet esprit que la redevance incitative a été mise en place. Nulle question pour nous de la remettre en cause. Nous sommes conscients que cette nouvelle gestion des déchets est mal perçue par un certain nombre d’entre nous. Nous avons beaucoup échangé sur le sujet en préparant la campagne municipale. Il parait raisonnable d’apporter des ajustements sans remettre en cause l’essentiel. Nous souhaitons:

    • Augmenter le nombre de levées dans le forfait pour la période d’été.
    • Ne pas nous contenter des soleil-pacs pour absorber le surplus d’ordures ménagères au sortir des vacances ou des grands weekends.
    • Augmenter les points d’apport volontaires des ordures ménagères par un système en sous-sol ou hors sol disponible 24/24h avec accès par carte d’accès déchèterie,  carte bancaire ou application smartphone simple.

Nous avons pleinement conscience que la gestion des déchets est un sujet sensible. Au-delà des intérêts et de la sensibilité de chacun, notre insularité impose à tous, de faire des efforts dans la gestion de nos ressources.

Les éoliennes en mer

Eoliennes en mer
Eoliennes en mer

Le parc éolien devrait bientôt voir le jour avec une mise en service prévue à l’horizon 2024.

C’est un projet d’Etat et la mairie n’a aujourd’hui pas pouvoir de décision.

Notre liste est divisée sur le sujet. Certains sont pour, d’autres contre, mais nous ne pouvons pas occulter la réalité.

Notre position commune est de travailler avec le consortium pour nous assurer qu’il respecte ses engagements pris dans l’appel d’offres.

L’État a annoncé dernièrement sa volonté de doubler la capacité des parcs éoliens en mer sur le territoire.

Nous nous opposerons à l’extension du parc actuel et à l’implantation d’un nouveau parc à proximité de L’Ile d’Yeu.

Vivre dans notre espace naturel

Canards au Marais Salé
Canards au Marais Salé

L’Ile d’Yeu bénéficie d’un espace naturel unique, dont une partie importante est classée comme zone protégée. Notre devoir est de protéger et de préserver cet espace, sa flore et sa faune pour que les générations futures puissent continuer d’en profiter.

Nos propositions :

    • Protéger la biodiversité et gérer notre patrimoine au travers de plans de gestion des zones naturelles, landes, marais et zones boisées dans la cadre de Natura 2000.
    • Mettre en valeur le marais de la Guerche.
    • Créer une maison de l’environnement et de l’agriculture dans les bâtiments du Grand Phare.
    • Créer un Arboretum sur la coulée verte, dans la continuité du verger patrimonial.
    • Relancer le projet «un arbre une vie» et planter un arbre mellifère à chaque naissance.
    • Mettre à disposition des parcelles pour ceux qui souhaitent exploiter un potager urbain, et protéger durablement les potagers existants au port et en centre bourg.
    • Intervenir auprès des acteurs locaux pour stopper l’utilisation des pesticides. Promouvoir les alternatives durables. Nos abeilles et nos insectes sont garants de notre avenir.
    • Gérer les nuisibles (rats, frelons, chenilles processionnaires, moustiques).
    • Mettre en place une stratégie globale de protection du trait de côte, identifier les secteurs réellement à protéger et rénover les cales d’accès.
Dune protégée
Dune protégée
    • Équiper les accès aux plages pour la protection des dunes et un meilleur confort des personnes âgées ou à mobilité réduite.
    • Rénover et créer des toilettes publiques autonomes.

Les espaces naturels de l’Ile d’Yeu

Espace naturel
Espace naturel

Nous avons la chance de disposer d’une grande richesse naturelle et chaque acteur doit y trouver sa place afin de pérenniser nos traditions ou nos loisirs…

Nos espaces naturels représentent environ 40 % de notre territoire de 2300 hectares et sont gérés par deux agents de la municipalité. En juillet et août, trois personnes sont recrutées pour sillonner le territoire afin de sensibiliser la population et nos visiteurs estivants sur nos richesses naturelles et leur fragilité.

On dénombre 750 variétés de plantes sur l’Ile, ce qui représente un sixième de la flore nationale. Parmi ces variétés, plusieurs sont protégées en Europe.
Nous avons également plusieurs espèces d’oiseaux protégés.

Le département nous assiste pour la gestion de notre espace naturel, notamment en rachetant, de gré à gré ou par préemption les terrains situés en « Espace Naturel Sensible ».

Les espaces naturels de notre Ile sont protégés par trois plans Natura 2000:

  • La zone spéciale de conservation « Côtes rocheuses, dunes, landes et marais de l’Ile d’Yeu » créée en 2014 et administrée par la commune.
  • La zone spéciale de conservation « Plateau rocheux de l’Ile d’Yeu » créée en 2017, entièrement située en mer, et administrée par l’Agence française pour la biodiversité.
  • La zone de protection spéciale « Secteur marin de l’Ile d’Yeu jusqu’au continent », également en mer et dont la mise en place est pilotée par l’Agence française pour la biodiversité.

L’intérêt de ces plans Natura 2000, impulsés par l’Europe, est de disposer d’outils de gestion et de financements.

Nous possédons une grande diversité de paysages avec notre côte rocheuse, nos pelouses et landes littorales, nos dunes mobiles et fixées, nos petits marais d’eau douce et localement subhalophiles*, nos fonds marins variés.

Et surtout l’insularité nous offre la chance d’être relativement protégés de plusieurs pollutions fréquentes sur le continent.

Notre devoir est de protéger et de préserver ces espaces, leur flore et leur faune pour que les générations futures puissent continuer d’en profiter.

*subhalophile : contenant un mélange d’eau douce et d’eau salée