Quel avenir pour l’estacade?

L'estacade de Port Joinville

Certains l’ont peut-être remarqué dans le « Journal de la Vendée » du mois d’avril. Le conseil départemental lancera à l’automne 2021 la déconstruction de la passerelle de la Galiotte (l’estacade).

Le département prévoit de déconstruire l'estacade!
Journal de la Vendée – avril 2021

Aucune précision sur la suite… Vont-ils simplement la détruire et laisser Port Joinville sans cette estacade qui fait partie de notre patrimoine? Ou bien y a-t-il un autre projet de reconstruction plus tard? Une fois de plus, c’est opaque, rien n’est dit!

Carole Charuau et Bruno Noury viennent de dire à Ouest France qu’ils prévoient dans leur programme la réfection de l’estacade. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait plus tôt, pour que cette réfection se fasse en même temps que la déconstruction, au lieu d’attendre, peut être plusieurs années? Est-ce simplement pour copier nos propositions?

En même temps, le conseil départemental annonce dans le numéro de mai qu’il a reconstruit à l’identique les estacades du port du Pont-Neuf à la Barre de Monts, pour « mettre en valeur notre patrimoine ».

La Barre de Monts a eu droit à de nouvelles estacades!
Journal de la Vendée – mai 2021

Quand nous serons élus, nous nous battrons en toute transparence et nous ferons tout pour faire reconstruire l’estacade. Cet ouvrage doit survivre et mériterait d’être classé monument historique.

Qui n’a pas un père, un oncle ou un grand-père qui utilisait cette estacade et son chemin de halage pour accoster au retour d’une campagne de pêche et haler le bateau à l’abri dans le port?

Et souvenez-vous des plongeons des jeunes depuis cette estacade pour saluer les retrouvailles ou les séparations à l’arrivée et au départ de la Vendée ou du Président Auguste Durand… C’était peut être un peu dangereux, et surtout très interdit, mais c’est notre Histoire!

Et combien de rendez-vous romantiques 💖 vont sombrer dans l’oubli si l’estacade disparaît 🙁 ?

Pôle culturel / médiathèque

Notre position relative au projet de pôle culturel/médiathèque a créé le débat.

Beaucoup d’interrogations ont été formulées à ce sujet et nous remercions ceux qui se sont exprimés sur le sujet. Nous tenons donc à vous présenter, de manière plus détaillée, les éléments de notre réflexion qui nous ont amené à ce choix.

Nous comprenons les regrets des personnes qui ont mené le projet et des agents qui se sont projetés dans ce futur outil, mais nous ne pouvons raisonner que dans l’intérêt général.

Nous ne remettons en cause ni le besoin de libérer de l’espace à l’école du Ponant en déménageant la bibliothèque ni la création d’une maison du patrimoine et d’un espace pour les archives.

Nous tenons simplement à adapter ce projet à la réalité et aux besoins de notre territoire en nous appuyant sur les éléments suivant:

L’emplacement
Site du Petit Chiron
Site du Petit Chiron

Le lieu retenu pour cet équipement nous priverait d’un espace utile, à l’avenir, pour les besoins liés à la santé et à nos seniors.

Dans ce quartier, le foncier sera nécessaire au regroupement des EHPAD (dossier en cours) et à l’extension de l’Hôpital Dumonté et de son centre médical mais également à la création de logements pour nos seniors.

Par ailleurs, sur le plan pratique, ce lieu pourrait apporter des difficultés relatives au stationnement.

Les subventions

La participation communale au projet est certes minorée par les subventions obtenues mais reste importante et peut être utilisée pour des projets plus utiles pour le territoire. Par ailleurs, une partie significative des financements extérieurs, dédiés à l’heure actuelle au projet, pourront être utilisés à d’autres fins, comme par exemple ceux obtenus dans le cadre du plan état région. Ils ne seront donc pas perdus.

Enfin, des dépassement de budget sont déjà identifiés, et ces dépassements ne seront pas subventionnés. 25% de dépassement du budget correspondent à presque 70% d’augmentation du coût pour la commune.

Notre responsabilité concernant les dépenses publiques

Nous considérons que les projets coûteux devront être adaptés aux besoins du territoire et obtenir l’adhésion de la population.

Que les financements soient locaux, départementaux, régionaux ou encore européens, en tant qu’élus, nous avons la responsabilité d’utiliser l’argent public de manière raisonnée.

Dédier un espace de plus de 750m² à un pôle culturel dont 500m2 de médiathèque pour l’île et ses 5000 habitants est tout simplement un luxe. Une enquête, réalisée il y a quelques années, avait d’ailleurs révélée que la réalisation d’une médiathèque n’était attendue que par une faible proportion de la population.

En plus des frais liés à la construction, un tel espace aura une incidence sur les coûts de fonctionnement de l’équipement (entretien, chauffage…).

L’architecture

Comme nous l’avons expliqué pour le projet de rénovation de la Mairie, nous sommes les garants du respect des réglementations relatives au PLU.

Pour des bâtiments situés dans Port Joinville, nous tenons donc à être exemplaires sur ces règles d’urbanisme imposées à l’ensemble du territoire.

Sur le plan architectural, le projet de médiathèque n’est tout simplement pas cohérent avec notre PLU.

L’épopée du Corsaire

Dernier représentant des bateaux à « cul rond », Le Corsaire a été construit aux Sables d’Olonne en 1963.

Ce navire de 18.80 mètres appartenait alors à Monsieur Henri Mousnier.

Il a pêché la sole et le merlu au chalut de fond l’hiver et le thon germon à la ligne l’été.

Le 31 mars 1994 ce navire qui appartenait à l’Armement Coopératif Artisanal Vendéen et patronné par Monsieur Gaby Bessonnet sort de flotte et est voué à la destruction.

Dany Taraud et Odile Turbé, toutes deux femmes de marins pêcheurs, convaincues qu’on ne peut pas laisser détruire le Corsaire, se lancent dans une campagne de sauvetage.

Leur pugnacité permet de rassembler les soutiens nécessaires… Une équipe de bénévoles dont des anciens marins se constitue.

Le bateau est décapé, réparé, recalfaté, gratté et repeint.

Il restera 2 ans quai Joseph Martin mais les contraintes de sécurité et surtout de marée obligent à prendre d’autres dispositions pour le conserver.

Malgré les obstacles et les réticences de l’époque, le Corsaire est mis au sec le 26 mai 1998 par un coefficient de 105.

Rendons hommage à monsieur Jean-Claude Orsonneau, maire de l’époque qui a cru au projet et financé les travaux d’ensouillage.

Le Corsaire

Aujourd’hui le Corsaire pointe fièrement son étrave vers la passe.

Le Corsaire est l’empreinte de notre tradition maritime.

Il témoigne de la noblesse et du courage des gens de mer.

L’association « Le Corsaire » veille à son entretien et met tout en œuvre pour le conserver en l’état !

Redonner vie au quartier des usines

la SpayNos anciennes usines vieillissent et se dégradent au fil des années.
Il est plus que temps d’agir.
Notre priorité est d’insérer ce quartier dans le tissu urbain de Port Joinville.

Le potentiel est immense:

    • Créer des logements.
    • Développer des commerces.
    • Y intégrer des espaces culturels, sociaux, associatifs et sportifs.
    • Aménager des bureaux et des espaces de travail partagés accessibles aux Islais comme aux visiteurs.
    • Construire des lieux de rencontre et de partage.

Ce sera un projet à long terme, qui se fera en plusieurs étapes en partenariat public/privé. Nous nous engageons pendant notre mandat à lancer la première étape.

Nous vous consulterons pour choisir entre plusieurs scénarios d’aménagements.

La Citadelle ou le Fort de Pierre Levée

Fort de Pierre Levée
Stéphane Batigne [CC BY (https://creativecommons.org/licenses/by/3.0)]
La Citadelle fut construite entre 1858 et 1866 pour servir de caserne militaire pouvant accueillir jusqu’à 400 soldats. Le nom de Pierre Levée vient d’un grand menhir qui a été déplacé à la construction et détruit depuis.

Depuis 1871, elle a servi de caserne, puis a été transformée en prison d’Etat qui a notamment hébergé entre 1945 et 1951 le Maréchal Pétain, condamné à la prison à perpétuité.

Elle a enfin servi de centre d’hébergement pour colonies de vacances dans les années 60.

Le Fort a été classé Monument Historique en 1984, et abrite aujourd’hui notre radio Neptune FM, plusieurs associations et le festival Viens Dans Mon Ile.

Le service Patrimoine y organise régulièrement des expositions.

Le Chapiteau
photo Flechman [CC BY-SA (https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0)]
Au début des années 2000, le chapiteau y a été installé, à l’origine de manière provisoire pendant les travaux de rénovation du Casino, mais toujours en place 15 ans après, et utilisé pour des fêtes, mariages ou réunions publiques.

Enfin, récemment, l’ancienne salle Louis Michaud a été démolie, libérant de l’espace.