L’agriculture sur l’Ile d’Yeu

L'agriculture de l'Ile
L’agriculture de l’Ile

Jusque dans les années 1950, la surface agricole utile représentait environ 1100 hectares ou 11 km² sur les 2300 hectares  (23km²) que compte l’Ile d’Yeu, soit presque 50%.
Le développement de la pêche puis du tourisme pendant la seconde partie du XXe siècle ont conduit à une réduction importante de l’activité agricole. Il reste uniquement 230 hectares de surface agricole utile soit 10% de la surface totale.
Il n’y a plus qu’une dizaine d’agriculteurs sur l’Ile et l’installation de nouvelles exploitations se heurte à plusieurs problèmes:

  • concurrence avec l’activité de développement touristique et immobilier, qui fait flamber le prix des terrains,
  • des parcelles qui se morcellent de génération en génération avec les successions, compliquant leur acquisition (il faut parfois négocier avec plusieurs dizaines de propriétaires en indivision),
  • les terrains sont devenus des friches au fil des années (environ 25% de la surface de l’Ile est en friche), appauvrissant la terre et la biodiversité, et demandant des moyens importants avant de pouvoir les remettre en culture.

Mais il y a plusieurs raisons de rester optimistes:

  • Le PLU 2014 a fait passer la zone agricole de 4% à 10% de l’Ile.
  • Plusieurs acteurs sont mobilisés autour du projet Terre Fert’île. Il vise à maintenir et développer une agriculture durable et responsable sur l’Ile.
    Les premiers résultats sont encourageants avec l’implantation de nouvelles exploitations ces dernières années.

Nous sommes encore loin de l’autonomie alimentaire, mais cela progresse!

La pêche professionnelle à l’Ile d’Yeu

La pêche sur Yeu
La pêche sur Yeu

La flottille islaise totalise 25 unités et 110 marins pêcheurs, 10 navires de pêche au large et 15 de petite pêche ou pêche côtière.
Du plus petit navire qui drague les patagos devant le port, au plus grand qui pêche la lotte aux accores des fonds, le tonnage pêché varie entre 2000T et 2500T par an.
La principale espèce débarquée est de très loin le merlu suivi par la lotte, le bar, la sole et le lieu jaune. Ces 5 espèces représentent plus de 85 % des débarquements.
Le poisson est vendu principalement à la criée des Sables d’Olonne. La moitié de la pêche transite par la criée de l’Ile d’Yeu. La criée est devenue une plate-forme logistique équipée d’une glacière, d’un frigo tampon et de viviers pour envoyer dans les meilleures conditions via le navire Maxiplon, poissons et crustacés aux Sables d’Olonne.
Une partie reste sur l’Ile d’Yeu pour être vendue de gré à gré à deux entreprises de mareyage.