Infrastructures portuaires et carburant

Le département est propriétaire des ports de Port Joinville et de la Meule.
Les enjeux sont très différents pour ces deux ports.

Port de la Meule

L’enjeu principal pour la Meule est de le rénover en lui conservant son esthétique et son âme. Il fait partie de notre patrimoine islais et il ne faut surtout pas le dénaturer lors des travaux de rénovation.
Et il faut profiter de cette rénovation pour le consolider, puis l’entretenir correctement afin d’éviter les désordres des tempêtes de la Toussaint qui ont emporté un morceau de jetée et fragilisé le quai.
Certains vous font la  proposition de concrétiser ce projet (en même temps que la proposition de rénover l’estacade et la corne de brume). Ce ne sont pas de vraies propositions car la décision est déjà prise, comme évoqué dans les récents Conseils municipaux, j’y étais.
En revanche, et avec l’aide de Yannick qui est très attaché à la Meule, je compte surveiller de près le projet et les travaux, afin que l’esthétique de la Meule soit prévervée!

Frères Gaborit à la Meule vers 1933 – mon papa (devenu marin) à gauche

Le Port

Le Port est essentiel pour l’île.
Déjà pour abriter nos bateaux de pêche, de moins en moins nombreux suite à des Lois européennes répressives et à des ministres successifs en charge de la pêche qui ne se battent pas assez pour défendre cette activité.
Mais surtout c’est le poumon de l’île, et sans lui, pas de continuité territoriale!

Les décisions pour le Port se prennent au Conseil portuaire. Le conseiller départemental élu siègera à ce Conseil en remplacement de Bruno Noury.
Je compte utiliser l’expérience de Yannick Rivalin, qui a été longtemps membre du Conseil portuaire, pour mieux comprendre son fonctionnement et être plus efficace dans les débats et les décisions du Conseil.
Et si le Conseil accepte, j’aimerais que Yannick puisse au début participer à mes côtés en tant qu’invité pour m’aider à être mieux à l’écoute des membres.

Adapter les infrastructures pour tous les usagers

La gestion du fret doit être améliorée par l’aménagement de zones adaptées, en particulier zone sous froid pour notre sécurité alimentaire. Et cela sans réduire le parking!
Pour les passagers, un meilleurs accès à la dépose/récupération des bagages aiderait. Et le même problème se pose côté Fromentine où c’est parfois la guerre sur les rares places de stationnement proches des containers.
Pour les passagers encore, l’installation d’un local à vélos abrité des intempéries et sécurisé contre le vol permettrait d’aller à vélo prendre son bateau, sans risque de rentrer à pied au retour! Cela existe dans beaucoup de gares SNCF et ça fonctionne bien.
Enfin, je compte rester à l’écoute des pêcheurs et de leurs besoins pour faciliter leur travail au quotidien.

Préparer les infrastructures pour l’approvisionnement en carburant

Le dépôt de carburant ne dépend pas du département mais de la mairie.
Le projet d’enfouissement a été abandonné, car il était trop compliqué de gérer la transition de 18 à 24 mois entre le démontage du dépôt existant et la mise en service du nouveau.
Ce dépôt est dangereux car très proche de nombreux bâtiments. Nous avons eu beaucoup de chance que les deux récents incendies à proximité ne gagnent pas le dépôt, nous aurions eu une catastrophe.
Et il est cher (il est responsable d’une grande partie des 70cts que nous payons en plus par rapport au continent). Et les coûts ne vont pas baisser car de nouveaux investissements sont nécessaires, comme la réfection du pipeline qui va coûter entre 0,5 et 1 million d’euros. Autant de centimes en plus sur notre facture.
Le contrat d’exploitation du dépôt est renouvelé tous les 5 ans, et il est probable et raisonnable d’envisager sa fermeture dans 5 ou maximum 10 ans, en le remplaçant par un petit agrandissement des cuves de la station service, de celles de la station CCI et peut être par la construction d’une station diesel à la Marêche pour les camions et les engins de chantier.
Cela éliminera les risques d’explosion et ça devrait aider à baisser les coûts du carburant.
A la place, l’approvisionnement des stations se ferait directement du continent par camion citerne au lieu du petit et coûteux pétrolier Anatife que nous partageons avec Belle-Ile. Cela devrait permettre de baisser significativement le prix du carburant.

Et c’est là que le département et le Conseil portuaire entrent en action. En effet, il faut travailler dès maintenant pour préparer cette logistique et sécuriser la continuité de notre approvisionnement en permettant aux camions d’arriver sur l’île.
C’est complexe, utiliser l’Insula Oya n’est pas la solution car il est interdit de mélanger citerne d’essence et passagers. Et en fonction du type de bateau retenu, l’infrastructure portuaire devra s’adapter: construction d’une grue spécialisée, aménagement d’une cale dans le bassin à flot? En anticipant et en travaillant dès maintenant avec le Conseil portuaire et la mairie, nous trouverons la bonne solution pour être prêts à temps.

Benoit Gaborit et Yannick Rivalin

Le climat, c’est bientôt demain !

des risques accrus de vent et de vagues

Le constat

Notre climat évolue, c’est une certitude. Les experts sont parfois alarmistes ou catastrophistes. Nous sommes convaincus qu’il faut rester positifs et qu’avec une bonne anticipation, nous pouvons gérer ces risques pour en limiter les conséquences.
Les risques envisagés sont les suivants:

  • Des tempêtes plus fréquentes et des vents plus violents.
  • Des épisodes de pluie plus importants, notamment en zone littorale.
  • Des risques de submersion temporaire pendant les grandes marée pendant les tempêtes sous l’effet combiné des vagues, des pluies importantes, de la basse pression et des vents d’Ouest qui augmentent le niveau de la mer, et enfin de la hausse programmée du niveau de l’océan.

Il est difficile de dire quand les effets importants se feront sentir, mais que ce soit dans 5 ans, 15 ans ou 30 ans, il est important de nous y préparer, et le département a un rôle important à jouer.

Risque de vent violent

L’Île d’Yeu est habituée aux coups de vent! Régulièrement, quand une tempête passe, nous avons 15 ou 20 km/h de plus que sur le continent.
Un risque important pendant ces coups de vent est la chute des arbres, qui peuvent endommager les fils électriques ou téléphoniques et priver de courant ou d’internet et de téléphone tout un quartier.
Un bon exemple est la tempête de fin octobre 2023, où nous avons perdu beaucoup d’arbres, mais heureusement sans gros dégats sur les poteaux électriques et téléphoniques.
Ce n’est pas le cas de plusieurs villes en Bretagne, qui ont été privées d’électricité pendant plusieurs jours, parfois 3 semaines, et certaines n’avaient toujours pas internet ni le téléphone au début de l’année.

Enfouissement des réseaux
enfouir les poteaux

Pour éviter cela, une solution simple est d’enterrer les réseaux électriques et de télécom. Le département y contribue de manière significative avec le SYDEV qui aide la mairie en apportant des subventions.
Mais cela coûte cher, et la mairie a annoncé un budget de 7.5 millions d’euros pour enfouir ces réseaux en 15 ans (au moins les réseaux électriques, mais certaines portions télécom seront faites ultérieurement). Et en même temps, on a planté des poteaux tout neufs pour faire passer la fibre!
Plutôt que de devoir attendre 2040 ou après pour avoir enfin supprimé les poteaux, nous comptons demander au département et au SYDEV d’augmenter l’aide à l’enfouissement pour accélerer le programme et sécuriser l’île en cas de fort coup de vent.
Ce sera particulièrement utile en cas de coup de vent généralisé car si Challans et Saint Gilles sont touchées en même temps que l’Ile d’Yeu, il est probable que les équipes Enedis débordées commenceront par réparer le continent avant nous!

Risque de submersion

L’Île d’Yeu est menacée sur son territoire, mais comparée à d’autres cantons comme Noirmoutier, les risques sont plutôt moins importants. En effet, une partie significative de l’Île est en altitude au-dessus du niveau de la mer.

Des dégats sont probables sur la côte Nord ainsi qu’au Nord Est du camping aux Corbeaux, avec une érosion et un recul du trait de côte, mais ce ne sont pas des zones très habitées, et même si des maisons seront menacées un jour, ce sera un drame individuel pour chaque propriétaire mais cela ne remet pas en cause la survie de l’île.

La zone du port posera plus de problèmes, avec de nombreux bâtiments sur le front de port ou à proximité qui risquent de se trouver les pieds dans l’eau de temps en temps.

Mais le principal risque qu’il faut gérer à notre avis est la menace sur la continuité territoriale. Beaucoup ont pu voir les photos de la gare de Fromentine les pieds dans l’eau à la Toussaint. Et la route départementale de Fromentine à Bourgneuf traverse le Marais Breton et n’est qu’à quelques dizaines de centimètres au dessus du niveau de la mer.

Simulation submersion 50cm – source BRGM

Si le Marais Breton se trouve trop souvent submergé suite à des pluies abondantes, ou des épisodes de tempête pendant les grandes marées, la route va s’abimer et risque de finir coupée. Et ce sera pire si la digue cède. Et dans ce cas, comment feront les camions qui nous ravitaillent pour amener la nourriture et les biens de première nécessité sur l’île?
Cela n’arrivera peut être pas avant 30 ans, mais nul ne sait exactement quand. Et les conséquences nous semblent trop importantes pour attendre!
Cette route fait 25 ou 30km: si on commande une expertise détaillée et des préconisations aux spécialistes, et en agissant dès maintenant, on peut éviter le problème. A raison d’1 km sécurisé par an, ce n’est pas si cher dans le budget du département et dans 25 ou 30 ans, nos enfants pourront toujours être approvisionnés.

Une fois de plus, anticiper et agir sur ces sujets majeurs nous évitera de subir une nouvelle crise.

 

Éoliennes : le grand gâchis !

éoliennesLe constat

Le chantier des éoliennes a démarré, et nous pouvons voir depuis quelques semaines le navire géant poser les fondations. Et tout le monde est stupéfait de constater comme il est grand et comme les éoliennes seront visibles depuis notre île! C’est choquant.

Comme M’YEU Ensemble l’a toujours dit, le débat «pour ou contre» n’est malheureusement plus d’actualité, car elles sont en train de se construire et nous allons subir les nuisances visuelles, environnementales, et la gêne au travail de nos pêcheurs dans la zone.

Le mensonge

En juin 2021, dans la précédente campagne départementale, M’YEU Ensemble s’inquiétait du respect des engagements du consortium: «Déjà le nombre de techniciens est tombé à 80, contre plus de 100 au début, mais surtout, nous craignons que le consortium annonce un revirement de position, et l’installation de sa base de maintenance à l’Herbaudière ou à Saint Nazaire. Et ils auront une bonne raison pour cela, en expliquant qu’il n’y a pas de logement pour les techniciens et leurs familles.»

Aujourd’hui, les emplois sont descendus à seulement une dizaine pour l’Ile d’Yeu d’après l’article de France Bleu du 28 juin 2023 citant Carole Charuau qui se réjouit de ces emplois!

Mais quel sera vraiment le nombre d’emplois? Un autre article de France Bleu du 10 octobre 2023 parle cette fois de 60 salariés d’Emyn sur l’Ile d’Yeu!

C’est la confusion!

La position du département

Le Conseil départemental est devenu actionnaire d’Emyn pour pouvoir peser sur les décisions et favoriser l’industrie vendéenne et les emplois dans le département.
Et il le fait plutôt bien car nous avons vu plusieurs annonces de marchés attribués à des entreprises vendéennes.

Élu au département, nous soutiendrons cet effort de favoriser les entreprises vendéennes et en particulier islaises, comme Oya Vendée Hélicoptères pour qu’ils obtiennent le contrat de transport de personnel et de matériel pour la maintenance. Ils ont anticipé depuis des années et obtenu l’agrément Offshore.

Les compensations pour l’île

Nous avons identifié 5 compensations:

  1. Quelques contrats pour des entreprises comme Oya Vendée Hélicoptères, déjà mentionnée ci-dessus.
  2. Le versement d’une redevance annuelle à la mairie après la mise en service: il s’agit d’une somme importante (estimée entre 0,5 et 1 million d’euros). Toujours ça de pris, mais à quel prix?
  3. Des compensations financières pour les pêcheurs, mais malheureusement elles ne seront pas ciblées sur les pêcheurs de l’île mais à des fédérations au niveau au-dessus. Quel partie reviendra pour l’île? Probablement bien peu.
  4. Des emplois dans la maintenance pour nos jeunes: combien ont été formés? Est-ce que la maintenance se fera vraiment depuis l’île?
  5. Et la plus importante, l’activité économique pour l’île à l’année: davantage de vie hors saison, davantage de clients pour les commerçants, davantage d’enfants dans les écoles… mais cela à condition de pouvoir recevoir les familles des techniciens de maintenance.

Le gâchis

Nous n’avons pas accès aux documents contractuels entre le consortium et la mairie.

  • La mairie devait trouver un emplacement pour installer les bureaux et les entrepôts de l’équipe de maintenance: apparemment c’est OK et un accord aurait été trouvé avec la CCI pour l’utilisation de la criée.
  • Il semblerait que les emplois sur l’Ile d’Yeu soient conditionnés à un engagement (peut-être verbal!) qu’aurait pris notre ancien maire de fournir une cinquantaine de logement pour héberger les techniciens. Mais a priori à ce jour, rien n’a été fait. Et comment développer d’ici 2025 ces 50 logements alors qu’il en manque environ autant pour loger les Islais qui en sont réduits à dormir dehors ou à quitter leur île?

Nous sommes très pessimistes sur l’avenir de la maintenance du parc depuis l’Ile d’Yeu. Car comment faire venir ces techniciens sur l’île s’il n’y a pas moyen de les loger?
Nous avons identifié quelques pistes:

  • On pourrait imaginer de les loger dans l’ancien bâtiment Juratlantique face à la gare maritime.
    Mais ce ne sont pas des logements faits pour des familles.
    Nous n’aurons alors que des techniciens célibataires géographiques qui repartiront chaque week-end chez eux vivre et consommer sur le continent.
  • Autre solution à étudier, mais il faut faire vite et il est peut-être déjà trop tard: faire racheter par le consortium le programme immobilier Kauffman&Broad s’ils arrivent à achever leurs 38 logements d’ici 2025.
    Ce serait mieux pour l’île d’avoir des familles de techniciens de maintenance dans ce programme, plutôt que de nouvelles résidences secondaires!
    Mais que vont penser les Islais qui cherchent désespérément un logement? Pourquoi donner la priorité aux éoliennes?
extrait des avis de permis de construire – 38 logements Kauffman&Broad – 2 déc 2022

Nos propositions

Vous avez vu dans notre programme que nous n’avons volontairement pas pris d’engagement pour les éoliennes.

Les autres candidats l’ont fait:

  • Pour l’une «Veiller à ce que les engagements du consortium de l’éolien en mer soient respectés».
  • Pour l’autre «Tirer au maximum profit du parc éolien offshore (emplois, retombées financières, mesures compensatoires et «Soutenir la prise de position du département, un parc éolien offshore au large des côtes de la Vendée, oui! Un deuxième parc, non!»

M’YEU Ensemble s’était engagé dans son programme 2021: «Parc Éolien, nous pensons qu’il verra le jour, mais nous nous battrons pour obtenir les emplois promis et nous nous opposerons à toute extension». Et nous écrivions «En l’absence d’engagement contractuel avec le consortium, et sans logement, nous risquons bientôt de n’avoir que nos yeux pour pleurer, avec des éoliennes et sans les emplois!»

Nous ne prenons pas d’engagement pour cette élection car nous ne voulons pas vous faire de fausses promesses pour des emplois de maintenance offerts aux jeunes islais, qui nous semblent de plus en plus hypothétiques.

Nous nous battrons quand même avec détermination pour que la maintenance se fasse sur l’île, mais par expérience nous savons que ce sera difficile à ce stade avancé du projet. Une fois de plus il aurait fallu agir, anticiper, gérer le projet et sécuriser les retombées pour notre île bien avant.

Benoit GABORIT et Yannick RIVALIN

Entrepôt frigorifique

La situation

Depuis de nombreuses années, plusieurs associations d’usagers réclament un entrepôt frigorifique à la gare maritime.

En effet, celui-ci est indispensable pour garantir la chaîne du froid entre la fabrication des aliments et leur vente dans les réfrigérateurs ou congélateurs de nos épiceries et supermarchés.

Jusqu’à présent, notre approvisionnement ne respectait pas les normes sanitaires, et nous prenions le risque de manger de la nourriture avariée, avec des possibilités d’empoisonnement.

Heureusement, à notre connaissance, cela n’est pas encore arrivé!

Le projet

La bonne nouvelle est que le département a enfin pris la décision de lancer l’investissement pour construire cet entrepôt. C’était urgent!

Nous n’avons pas les détails, mais nous estimons les besoins à environ 600m² d’entrepôt pour répondre à la demande en saison. Cela permet de stocker les conteneurs et de laisser la place pour la circulation des chariots élévateurs.

La localisation

Une fois de plus, nous subissons l’opacité et le manque de communication de nos élus de la mairie et du département. Un projet comme celui-ci devrait être présenté aux Islais à l’avance, pour qu’ils puissent comparer les solutions, comprendre, et donner leur avis.

simulation d’un entrepôt de 500m²

Mais aucun détail nous a été communiqué officiellement. Nous devons écouter les rumeurs, qui parlent de la cale Barranger!
Cette rumeur est probablement vraie, car nous avons vu ces dernières semaines des techniciens vérifier la solidité du sol sur la cale en faisant des carottages.

Comment imaginer défigurer le front de port avec un bâtiment industriel? Déjà la nouvelle mairie s’impose à nous, mais là, ce serait le comble!
Il doit bien y avoir d’autre solutions côté Criée!

Rapprocher l’île du continent

Les Vendéens sont attachés à leur famille. A l’Ile d’Yeu, plus qu’ailleurs, voir sa famille est un vrai sujet: les familles sont divisées avec un pied sur le continent, un pied sur le caillou. Il nous semble essentiel de pouvoir faciliter au maximum les rapprochements entre islais et apparentés insulaires, les ex-islais, sans parler des amis !

Nous souhaitons, si nous sommes élus, pouvoir proposer des tarifs spéciaux pour les apparentés insulaires en période de fêtes pour que le prix des billets pour une famille ne soit plus un problème.

De nombreuses personnes rencontrent des difficultés à envoyer leur jeunes enfants sur le continent, nous mettrons en place un accompagnement des enfants de moins de 12 ans avec prise en charge avant l’embarquement et remise à la famille à l’arrivée.

La demande est aussi très importante pour un horaire de bateau en milieu de journée hors saison au moins un jour par semaine, le mercredi ou le samedi. Il faut trouver une solution pour éviter de longues attentes sur le continent pour un court rendez-vous médical ou une compétition sportive.

Nous serons vigilants, même si c’est une compétence régionale, à obtenir des horaires plus cohérents entre les bateaux et les transports publics. Le réseau régional des TER va être ouvert à la concurrence, il faut en profiter pour travailler sur les horaires des liaisons.

Et pour ceux qui attendent le bus ou le bateau, nous souhaitons aménager un espace d’attente où l’on peut travailler, équipé de tables, de wifi, de prises de courant et bien chauffé en hiver ! Nous en avons besoin à Fromentine mais aussi à l’Ile d’Yeu pour offrir aux professionnels un espace de coworking, très utile à tous les étudiants et télétravailleurs. Ils sont de plus en plus nombreux dans les gares et répondent aux nouveaux modes de travail.

Enfin, nous pensons qu’il est possible d’aménager un point relais-colis au service marchandises de la gare maritime, pour éviter d’avoir à faire des allers-retours compliqués et laborieux sur le continent pour un simple paquet.

Oya HélicoIl va de soi que nous ferons tout pour maintenir la liaison par hélicoptère pour les évacuations sanitaires et médicales. Nous veillerons à ce que tous les grands malades puissent profiter de tarifs adaptés en hélico pour pouvoir aller faire leurs soins régulièrement sur le continent. On entend dire que cette liaison pourrait être remise en cause si les conseillers départementaux ne viennent pas de la majorité municipale? Nous nous étonnons ! Comment peut-on imaginer se passer de cette précieuse liaison, surtout après l’épidémie que nous venons d’affronter ensemble !

Parc d’éoliennes en mer

éoliennes

Le sujet est brûlant en ce moment, et même si ce n’est pas un domaine relevant directement du département, il nous semble important d’en parler.

Un peu d’historique

Le projet de parc éolien a été lancé il y a plus de 15 ans.

A cette époque, le porteur du projet nous a fait des promesses d’énergie verte, durable, décarbonée, en bref, le seul avenir possible pour le climat et la planète.

Il nous a également mentionné les retombées pour l’Ile d’Yeu, avec plus de 100 emplois sur l’île, ce qui signifiait la venue de familles, donc des retombées économiques et sociales importantes pour les commerces, les écoles, etc.

Au niveau de l’emplacement, le porteur du projet a même accepté de modifier son projet à la demande des pêcheurs…

Le seul inconvénient était visuel, mais contre tous les autres avantages, cela nous semblait acceptable.

Un membre de notre binôme, Patrice Bernard, était membre du conseil municipal et à cette époque il s’est prononcé en faveur du parc éolien, comme de nombreux élus sur l’île, en Vendée et en France. A l’époque, tout le monde était convaincu que cela était la seule solution pour la planète.

La prise de conscience environnementale

Depuis 15 ans, de nombreuses voix se sont élevées contre les éoliennes, avec des associations, des politiques, des économistes, des ingénieurs et scientifiques…

Au tout début, cela ressemblait à des combats individuels de personnes qui craignaient pour leur confort personnel: vue gênée, perte de valeur de sa maison, etc.

Mais le discours a pris de l’ampleur, les consciences ont évolué, de plus en plus de personnes ont réalisé que la promesse d’énergie propre n’était pas complètement vraie
Le cycle de construction d’une éolienne consomme énormément de ressources (acier, énergie, métaux rares), le recyclage des matériaux en fin de vie n’est pas complètement assuré, notamment pour les pales.
Et la quantité d’énergie produite pendant la vie de l’éolienne est très inférieure à celle espérée (des études citent 25% de la puissance annoncée). Mais surtout, le caractère intermittent de cette énergie oblige à conserver ou construire d’autres productions (nucléaire, fuel, gaz).
Enfin, le coût de cette électricité pas complètement verte est exorbitant!

Beaucoup, comme Patrice, ont eu le sentiment d’avoir été floués sur cette énergie propre.

Nous vous recommandons de regarder cet excellent documentaire sorti récemment. Il n’est peut-être pas 100% objectif (aucun partisan des éoliennes n’a été interviewé), mais il a le mérite d’être crédible et il étudie largement le sujet: Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]

La position de M’Yeu Ensemble et du binôme candidat aux départementales

Il y a un an et demi, au moment de la campagne pour les municipale, les 29 candidats de la liste M’Yeu Ensemble ont longuement débattu des éoliennes. Tout le monde n’était pas d’accord sur le sujet, mais nous avons fini par trouver une position commune:

    • Les éoliennes sont un projet d’Etat, et ne dépendent plus de l’avis d’un maire (ni aujourd’hui d’un conseiller départemental).
    • Les recours sont presque tous jugés et rejetés, donc il est très probable que le projet verra le jour.
    • Le gouvernement a annoncé sa volonté de doubler les capacités, mais nous nous opposerons à toute extension du parc de l’Ile d’Yeu car nous aurons assez donné!
    • Nous nous battrons pour au moins avoir la consolation des retombées économiques, avec l’implantation de la base de maintenance sur l’île, avec ses 80 emplois (contre plus de 100 au début!).

Aujourd’hui, notre binôme confirme cette position!

Nos inquiétudes

Si comme nous le craignons ce parc verra le jour dans quelques années, il est indispensable d’avoir au moins les retombées économiques. Et aujourd’hui, nous n’avons que des annonces du consortium, mais aucun engagement contractuel.

Déjà le nombre de techniciens est tombé à 80, contre plus de 100 au début, mais surtout, nous craignons que le consortium annonce un revirement de position, et l’installation de sa base de maintenance à l’Herbaudière ou à Saint Nazaire. Et ils auront une bonne raison pour cela, en expliquant qu’il n’y a pas de logement pour les techniciens et leurs familles.

En effet, rien n’a été fait pour anticiper ces logements. Et un terrain pressenti pour leur construction, derrière l’Ecole des Pêches, est en passe de devenir un lieu expérimental pour l’habitat réversible.

En l’absence d’engagement contractuel avec le consortium, et sans logement, nous risquons bientôt de n’avoir que nos yeux pour pleurer, avec des éoliennes et sans les emplois!

Quel avenir pour l’estacade?

L'estacade de Port Joinville

Certains l’ont peut-être remarqué dans le « Journal de la Vendée » du mois d’avril. Le conseil départemental lancera à l’automne 2021 la déconstruction de la passerelle de la Galiotte (l’estacade).

Le département prévoit de déconstruire l'estacade!
Journal de la Vendée – avril 2021

Aucune précision sur la suite… Vont-ils simplement la détruire et laisser Port Joinville sans cette estacade qui fait partie de notre patrimoine? Ou bien y a-t-il un autre projet de reconstruction plus tard? Une fois de plus, c’est opaque, rien n’est dit!

Carole Charuau et Bruno Noury viennent de dire à Ouest France qu’ils prévoient dans leur programme la réfection de l’estacade. Mais pourquoi ne l’ont-ils pas fait plus tôt, pour que cette réfection se fasse en même temps que la déconstruction, au lieu d’attendre, peut être plusieurs années? Est-ce simplement pour copier nos propositions?

En même temps, le conseil départemental annonce dans le numéro de mai qu’il a reconstruit à l’identique les estacades du port du Pont-Neuf à la Barre de Monts, pour « mettre en valeur notre patrimoine ».

La Barre de Monts a eu droit à de nouvelles estacades!
Journal de la Vendée – mai 2021

Quand nous serons élus, nous nous battrons en toute transparence et nous ferons tout pour faire reconstruire l’estacade. Cet ouvrage doit survivre et mériterait d’être classé monument historique.

Qui n’a pas un père, un oncle ou un grand-père qui utilisait cette estacade et son chemin de halage pour accoster au retour d’une campagne de pêche et haler le bateau à l’abri dans le port?

Et souvenez-vous des plongeons des jeunes depuis cette estacade pour saluer les retrouvailles ou les séparations à l’arrivée et au départ de la Vendée ou du Président Auguste Durand… C’était peut être un peu dangereux, et surtout très interdit, mais c’est notre Histoire!

Et combien de rendez-vous romantiques 💖 vont sombrer dans l’oubli si l’estacade disparaît 🙁 ?

Déploiement de la fibre optique sur l’Ile d’Yeu

Un peu d’histoire

Faisceau hertzien Port JoinvilleAu début, la seule connexion de l’île au continent était par faisceau hertzien (radio) entre la rue du Coin du Chat et Saint Jean de Monts avec deux faisceaux installés en 1977 puis en 2000.
Cela expliquait les débits souvent très faibles pour internet et sur les téléphones portables en 3G, surtout en saison. La 3G marchait vite entre le téléphone et l’antenne relai, mais il y avait des embouteillages pour arriver jusqu’au continent à cause du faisceau hertzien.

La fibre optique est arrivée sur l’île en 2015, avec un câble de 48 fibres qui traverse depuis le continent pour arriver aux Conches.
Elle a mis ensuite un an avant d’être amenée à Port Joinville, au local Orange® de la rue du Coin du Chat.
Cela a d’abord permis d’augmenter les débits pour les téléphones portables 3G, puis 4G et maintenant 4G+.
Puis le réseau téléphonique cuivre a été étendu par installation de nouveaux « NRA » (nom barbare des équipement de communication qui donnent accès à internet avec votre box). Ces NRA ont été installés devant l’église du Bourg, à la Croix et à la Meule, permettant ainsi de booster le débit internet, surtout pour ceux qui peuvent passer au VDSL au lieu de l’ADSL.

La fibre aujourd’hui?

fibre optiqueMais aujourd’hui encore, seuls quelques sites bénéficient de la fibre optique de bout en bout: la mairie et les bâtiments municipaux, l’hôpital, et quelques autres.

Le raccordement est en train de se faire pour certaines entreprises, notamment dans la zone d’activités de la Marêche. Elles vont pouvoir s’abonner et bénéficier d’un débit bien plus rapide.

Et demain?

Avec Vendée Numérique et le concours du Sydev, le département a décidé de proposer la fibre à tous les habitants de Vendée d’ici 2023 en investissant massivement aux côtés des communes.

Pour l’Ile d’Yeu, nous serons malheureusement parmi les derniers.

En 2022, il est prévu de raccorder à la fibre optique tout le noroît (Cadouère, Ker Pierre Borny, la Gournaise, la Pulante, le Cours du Moulin), le centre (rue Georges Clemenceau, rue des Corsaires, route des Sicardères, Ker Doucet, Ker Pissot), et le Ker Chalon jusqu’au Clousary.

Pour le reste de l’île, il faudra attendre 2023!

Pour plus de détail, cliquez sur la carte Vendée Numérique (en jaune 2022 et en rouge 2023)

déploiement fibre
carte ©Vendée Numérique de la fibre sur l’Ile d’Yeu

Comment cela se passera-t-il?

Tout d’abord, il faudra passer la fibre le long des routes, au même endroit que les fils téléphoniques.
Si le téléphone est enterré, la fibre sera enterrée, si le téléphone est aérien sur des poteaux, la fibre sera aérienne aussi. Sauf pour quelques rues qui bénéficieront de l’enfouissement juste avant l’arrivée de la fibre.

Si vous avez un terrain en bordure de route avec des poteaux téléphoniques, la mairie vous demandera d’élaguer les arbres afin de laisser un passage d’environ 1 mètre autour des câbles pour que les techniciens puissent travailler. N’attendez pas trop, les entreprises de paysagistes risquent d’être débordées!

Enfin, le raccordement à votre maison se fera gratuitement, à condition que la fibre puisse passer à côté du fil téléphonique.
Si vous n’avez pas de chance et que le fourreau du fil téléphonique qui passe sous votre jardin est abîmé (écrasé par exemple) et que la fibre n’arrive pas à passer, alors vous devrez payer les travaux pour installer un nouveau fourreau!

Et ensuite?

Dès votre maison raccordée, vous pourrez demander à un opérateur de vous faire un contrat fibre, pour raccorder votre box et bénéficier d’internet et de la télévision à la vitesse de la lumière!
Cela vous permettra de télécharger des films, de regarder la télévision en très haute définition, de jouer en réseau, et pour les plus sérieux, de télétravailler en faisant des visioconférences avec une image de bonne qualité qui ne saute pas!

multimédia