Le climat, c’est bientôt demain !

des risques accrus de vent et de vagues

Le constat

Notre climat évolue, c’est une certitude. Les experts sont parfois alarmistes ou catastrophistes. Nous sommes convaincus qu’il faut rester positifs et qu’avec une bonne anticipation, nous pouvons gérer ces risques pour en limiter les conséquences.
Les risques envisagés sont les suivants:

  • Des tempêtes plus fréquentes et des vents plus violents.
  • Des épisodes de pluie plus importants, notamment en zone littorale.
  • Des risques de submersion temporaire pendant les grandes marée pendant les tempêtes sous l’effet combiné des vagues, des pluies importantes, de la basse pression et des vents d’Ouest qui augmentent le niveau de la mer, et enfin de la hausse programmée du niveau de l’océan.

Il est difficile de dire quand les effets importants se feront sentir, mais que ce soit dans 5 ans, 15 ans ou 30 ans, il est important de nous y préparer, et le département a un rôle important à jouer.

Risque de vent violent

L’Île d’Yeu est habituée aux coups de vent! Régulièrement, quand une tempête passe, nous avons 15 ou 20 km/h de plus que sur le continent.
Un risque important pendant ces coups de vent est la chute des arbres, qui peuvent endommager les fils électriques ou téléphoniques et priver de courant ou d’internet et de téléphone tout un quartier.
Un bon exemple est la tempête de fin octobre 2023, où nous avons perdu beaucoup d’arbres, mais heureusement sans gros dégats sur les poteaux électriques et téléphoniques.
Ce n’est pas le cas de plusieurs villes en Bretagne, qui ont été privées d’électricité pendant plusieurs jours, parfois 3 semaines, et certaines n’avaient toujours pas internet ni le téléphone au début de l’année.

Enfouissement des réseaux
enfouir les poteaux

Pour éviter cela, une solution simple est d’enterrer les réseaux électriques et de télécom. Le département y contribue de manière significative avec le SYDEV qui aide la mairie en apportant des subventions.
Mais cela coûte cher, et la mairie a annoncé un budget de 7.5 millions d’euros pour enfouir ces réseaux en 15 ans (au moins les réseaux électriques, mais certaines portions télécom seront faites ultérieurement). Et en même temps, on a planté des poteaux tout neufs pour faire passer la fibre!
Plutôt que de devoir attendre 2040 ou après pour avoir enfin supprimé les poteaux, nous comptons demander au département et au SYDEV d’augmenter l’aide à l’enfouissement pour accélerer le programme et sécuriser l’île en cas de fort coup de vent.
Ce sera particulièrement utile en cas de coup de vent généralisé car si Challans et Saint Gilles sont touchées en même temps que l’Ile d’Yeu, il est probable que les équipes Enedis débordées commenceront par réparer le continent avant nous!

Risque de submersion

L’Île d’Yeu est menacée sur son territoire, mais comparée à d’autres cantons comme Noirmoutier, les risques sont plutôt moins importants. En effet, une partie significative de l’Île est en altitude au-dessus du niveau de la mer.

Des dégats sont probables sur la côte Nord ainsi qu’au Nord Est du camping aux Corbeaux, avec une érosion et un recul du trait de côte, mais ce ne sont pas des zones très habitées, et même si des maisons seront menacées un jour, ce sera un drame individuel pour chaque propriétaire mais cela ne remet pas en cause la survie de l’île.

La zone du port posera plus de problèmes, avec de nombreux bâtiments sur le front de port ou à proximité qui risquent de se trouver les pieds dans l’eau de temps en temps.

Mais le principal risque qu’il faut gérer à notre avis est la menace sur la continuité territoriale. Beaucoup ont pu voir les photos de la gare de Fromentine les pieds dans l’eau à la Toussaint. Et la route départementale de Fromentine à Bourgneuf traverse le Marais Breton et n’est qu’à quelques dizaines de centimètres au dessus du niveau de la mer.

Simulation submersion 50cm – source BRGM

Si le Marais Breton se trouve trop souvent submergé suite à des pluies abondantes, ou des épisodes de tempête pendant les grandes marées, la route va s’abimer et risque de finir coupée. Et ce sera pire si la digue cède. Et dans ce cas, comment feront les camions qui nous ravitaillent pour amener la nourriture et les biens de première nécessité sur l’île?
Cela n’arrivera peut être pas avant 30 ans, mais nul ne sait exactement quand. Et les conséquences nous semblent trop importantes pour attendre!
Cette route fait 25 ou 30km: si on commande une expertise détaillée et des préconisations aux spécialistes, et en agissant dès maintenant, on peut éviter le problème. A raison d’1 km sécurisé par an, ce n’est pas si cher dans le budget du département et dans 25 ou 30 ans, nos enfants pourront toujours être approvisionnés.

Une fois de plus, anticiper et agir sur ces sujets majeurs nous évitera de subir une nouvelle crise.

 

Préserver l’environnement exceptionnel de l’Ile d’Yeu

Espace naturel
Espace naturel

Le constat

Le département possède près de 300 hectares classés en «Espaces Naturels Sensibles». Et il continue d’augmenter régulièrement cette superficie, en procédant à des préemptions ou à de simples acquisitions au prix d’1€/m² chaque fois qu’une parcelle est proposée à la vente.

C’est une très bonne chose car les actes enregistrés chez le notaire portent la mention «L’ACQUEREUR déclare que les parcelles présentement acquises seront incorporées dans le domaine public départemental au titre des espaces naturels sensibles, et feront en conséquence l’objet d’une gestion environnementale imprescriptible, en conséquence elles deviendront inaliénables». Imprescriptible et inaliénable signifient que ces terrains sont protégés pour l’éternité!

Cela concerne principalement la côte sauvage avec plus de 250 hectares, les marais, mais aussi des espaces à l’intérieur de l’île comme le bois de la Citadelle.

Une fois la première étape d’acquisition franchie, il faut mettre en place la bonne gestion de ces Espaces Naturels Sensibles pour les protéger, les entretenir et maintenir la bio-diversité.

Cela nécessite d’impliquer plusieurs catégories d’acteurs :

  • Les terrains, propriété du département, ne sont pas regroupés en une seule grande parcelle, mais souvent en une multitude de petites parcelles séparées par des parcelles qui appartiennent à des propriétaires privés: un vrai gruyère!
  • Une partie des terrains est gérée sous convention avec la Société de Chasse, qui organise des coupes : cela consiste à défricher de larges allées qui ont un intérêt majeur dans la lutte contre les incendies, en créant des barrières sans combustible qui ralentissent la propagation des incendies et facilitent l’intervention des pompiers pour les éteindre. Ainsi, l’entretien réalisé par les chasseurs a contribué à limiter la propagation de l’incendie de 5 hectares le 14 juillet 2022, qui a déclenché l’intervention de moyens importants du SDIS, amenés sur l’île par le canot de la SNSM et par une traversée supplémentaire de l’Insula Oya.
  • Une autre partie des terrains, plusieurs dizaines d’hectares, a été confiée par convention à des agriculteurs, pour du pâturage. Les bêtes peuvent ainsi y paître et contribuent à l’entretien de ces parcelles.
  • Sans oublier les associations de défense de l’environnement.

Le plan d’actions

Et c’est là que cela se complique! Car même si le département agit déjà dans le bon sens pour mettre en place des plans de gestion de ces Espaces Naturels Sensibles, il reste beaucoup de travail pour coordonner tous ces acteurs, et engager les mesures adaptées:

  1. Communiquer plus auprès des propriétaires privés pour les faire adhérer aux plans de gestion et «boucher les trous du gruyère».
  2. Réunir les Islais, chasseurs, agriculteurs, représentants des promeneurs et associations environnementales pour organiser le dialogue et la concertation. Il faut une relation apaisée et une bonne entente entre toutes ces populations pour une gestion coordonnée des Espaces Naturels Sensibles. Nous devons être tous acteurs. C’est la nature et la biodiversité qui en bénéficieront au final.
  3. Éviter les mesures prises sans concertation, comme la pose de clôtures en fil de fer barbelé entre le Grand Phare et la mer et financée par le département: C’est plus efficace pour contenir les troupeaux, mais un peu plus de concertation aurait sûrement permis de trouver d’autres solutions, ou alors de limiter à un seul fil barbelé en haut de la clôture: ainsi les petits animaux, les chiens ou les jeunes enfants auraient eu moins de risque de se blesser sur le barbelé du bas!
  4. Intensifier les mesures et les aides financières aux différents acteurs pour:
    -la préservation de la mosaïque des paysages,
    -la réhabilitation de l’hydraulique des mares et fossés,
    -la plantation de haies bocagères,
    -la mise en place de plans de reboisement.
    Ces mesures concrètes présentent de nombreux avantages: créer des refuges pour la vie animale et des abris favorables à la biodiversité, procurer de l’ombre, de la fraîcheur et limiter l’évaporation des sols pendant les épisodes de sécheresse estivale, et protéger des rafales pendant les coups de vent en hiver: un plan 100% gagnant!

La tâche est importante, mais les enjeux sont immenses pour préserver la nature exceptionnelle de l’Ile d’Yeu et la beauté de ses paysages. Nous comptons nous y atteler avec détermination.

Benoit GABORIT et Yannick RIVALIN

Les journées ne font que 24h !

Nous avons déjà parlé de cumul des mandats. Le cumul maire-conseiller départemental est courant en France. Mais à l’Ile d’Yeu, c’est très différent.

Comparons-nous à Noirmoutier

Si on prend l’exemple de notre voisine Noirmoutier, qui a le double de notre population avec presque 10000 habitants, et à peine plus du double en taille de territoire.

    • Il y a 4 communes (Noirmoutier en l’Ile, l’Epine, Barbâtre et la Guérinière) donc 4 maires et 4 premiers adjoints.
    • Il y a une communauté de communes de l’Ile de Noirmoutier, avec 1 président et 1 premier vice-président, qui pilotent tous les agents salariés de la communauté de communes.

Cela fait 10 mandats de responsables et d’adjoints pour s’occuper du territoire de Noirmoutier contre seulement 2 pour l’Ile d’Yeu! Et cela laisse du temps au maire d’une des communes de Noirmoutier pour consacrer de l’énergie au niveau du conseil départemental s’il le souhaite.

Au passage, notons qu’avec 2 fois plus d’habitants que l’Ile d’Yeu, Noirmoutier a reçu du département à peu près le double des subventions de l’Ile d’Yeu dans son contrat Vendée Territoires (1.5 millions € contre 0.8 millions € pour l’île). C’est équivalent.

Comment fonctionne l’Ile d’Yeu?

A l’Ile d’Yeu, c’est différent, et en complément du travail de maire « normal », notre maire doit en plus gérer tous les domaines d’un président de communauté de communes:

    • développement économique, maison de l’emploi, office de tourisme…
    • environnement, ordures ménagères, eau, assainissement, gestion des marais, lutte contre les nuisibles…
    • aménagement du territoire, SDIS, SNSM…
    • logement, habitat,
    • transport scolaire,
    • maison de santé, transport à la demande,
    • piscine,
    • certaines actions culturelles.

Jusqu’à l’an dernier, il pouvait s’appuyer sur l’ancienne première adjointe qui se consacrait uniquement à l’Ile d’Yeu. Mais désormais, le maire et la première adjointe sont candidats aux mandats de conseillers départementaux. Avec en plus les 2e et 3e adjoints comme remplaçants!

Gérer la commune de l’Ile d’Yeu, plus le travail que devrait faire une communauté de commune de l’Ile d’Yeu, plus le supplément de travail lié à l’insularité (relation avec Yeu Continent, la Compagnie Vendéenne, Oya Hélicoptère, dépôt de carburant, aérodrome, etc.)…
24 heures par jour suffisent à peine!

Travailler au département pour l’Ile d’Yeu

Si seulement l’île était sur le continent, aller à la Roche sur Yon ne prendrait pas très longtemps… Mais d’ici, pour une simple réunion de 30 minutes à la préfecture, on y passe souvent la journée!

Dans ces conditions, comment faire pour à la fois bien gérer la mairie de l’Ile d’Yeu, plus les fonctions d’une communauté de communes, plus celles liées à l’insularité, et en même temps passer du temps au département pour:

    • assister aux conseils départementaux?
    • participer aux commissions départementales?
    • travailler sur les sujets généraux de la Vendée?
    • traiter les sujets spécifiques qui concernent l’Ile d’Yeu?
    • faire avancer nos projets de patrimoine (église du Port, estacade, port de la Meule, corne de brume…)?
    • préparer les projet du long terme (climat, protection contre la montée des eaux…)?
    • relancer régulièrement Vendée Habitat:
      • provoquer des réunions de travail,
      • répondre à leurs questions,
      • les activer afin de rapprocher les EHPAD en moins de 15 ans (c’est mal parti!)
      • et surtout faire avancer les logements!
    • enfin pour informer les Islais, échanger avec eux, les écouter, débattre des actions et projets qui les concernent?

Le résultat

Nous n’avons reçu qu’un seul magazine municipal en 2 ans depuis celui de juillet 2019 (bilan de mandat du maire) alors que nous étions habitués à 2 ou 3 par an. Et en plus il a été publié en mai, 1 mois avant les élections départementales!

Le maire et sa première adjointe étaient tellement débordés pendant la campagne électorale qu’ils ont dû annuler le conseil municipal du mois de juin!

Et combien d’autres sujets ne sont pas traités à fond, ou alors simplement oubliés faute de temps?

Monsieur le maire, Madame la première adjointe, vous avez beaucoup de bonne volonté, vous êtes probablement travailleurs et pleins d’énergie, mais vos journées ne font que 24 heures et vous n’êtes pas des super-héros!

Nous sommes là pour l’île et ses habitants.
Nous saurons vous aider, nous savons travailler en équipe et nous serons plus disponibles et plus efficaces à 4 qu’à 2 pour défendre, mieux ensemble, avec les Islais, les intérêts de l’Ile d’Yeu et de la Vendée!

Complémentarité des mandats

Ils vous font croire qu’il est indispensable de cumuler le mandat de maire ou 1er adjoint avec celui de conseiller départemental.
Et que sinon, le département va bloquer les projets ou réduire les subventions ! Mensonge !
Comment imaginer que nous allons réduire les budgets et bloquer les projets pour l’Ile d’Yeu ? Que penseraient tous les électeurs qui nous ont soutenus et ont cru en nous ?

Le Contrat Vendée Territoire du département donne 800000€ à l’Ile d’Yeu, alors que le Contrat Territoires-Région donne 1250000€ soit 50% de plus alors qu’ils ne sont pas conseillers régionaux !

Être maire ou 1er adjoint demande du temps. Surtout à la mairie de l’Ile d’Yeu qui cumule déjà les responsabilités de commune et de communauté de commune. A vouloir trop cumuler, vos élus actuels n’ont plus le temps de tout faire. Ils doivent mettre de côté certains sujets. Ils oublient de vous écouter et de vous informer !

Au contraire, nous serons disponibles pour agir, vous écouter et vous expliquer régulièrement ce qui se passe.

En dehors de la campagne électorale, quand est-ce que vous avez eu la dernière fois des informations et des explications sur les actions et réalisations du département pour l’Ile d’Yeu ? C’est opaque !

Soutenir notre candidature et nous élire, c’est casser ce monopole qui dure depuis plus de 10 ans, arrêter de laisser les pleins pouvoirs entre les mêmes mains  et favoriser le changement et la diversité.

Rapprocher l’île du continent

Les Vendéens sont attachés à leur famille. A l’Ile d’Yeu, plus qu’ailleurs, voir sa famille est un vrai sujet: les familles sont divisées avec un pied sur le continent, un pied sur le caillou. Il nous semble essentiel de pouvoir faciliter au maximum les rapprochements entre islais et apparentés insulaires, les ex-islais, sans parler des amis !

Nous souhaitons, si nous sommes élus, pouvoir proposer des tarifs spéciaux pour les apparentés insulaires en période de fêtes pour que le prix des billets pour une famille ne soit plus un problème.

De nombreuses personnes rencontrent des difficultés à envoyer leur jeunes enfants sur le continent, nous mettrons en place un accompagnement des enfants de moins de 12 ans avec prise en charge avant l’embarquement et remise à la famille à l’arrivée.

La demande est aussi très importante pour un horaire de bateau en milieu de journée hors saison au moins un jour par semaine, le mercredi ou le samedi. Il faut trouver une solution pour éviter de longues attentes sur le continent pour un court rendez-vous médical ou une compétition sportive.

Nous serons vigilants, même si c’est une compétence régionale, à obtenir des horaires plus cohérents entre les bateaux et les transports publics. Le réseau régional des TER va être ouvert à la concurrence, il faut en profiter pour travailler sur les horaires des liaisons.

Et pour ceux qui attendent le bus ou le bateau, nous souhaitons aménager un espace d’attente où l’on peut travailler, équipé de tables, de wifi, de prises de courant et bien chauffé en hiver ! Nous en avons besoin à Fromentine mais aussi à l’Ile d’Yeu pour offrir aux professionnels un espace de coworking, très utile à tous les étudiants et télétravailleurs. Ils sont de plus en plus nombreux dans les gares et répondent aux nouveaux modes de travail.

Enfin, nous pensons qu’il est possible d’aménager un point relais-colis au service marchandises de la gare maritime, pour éviter d’avoir à faire des allers-retours compliqués et laborieux sur le continent pour un simple paquet.

Oya HélicoIl va de soi que nous ferons tout pour maintenir la liaison par hélicoptère pour les évacuations sanitaires et médicales. Nous veillerons à ce que tous les grands malades puissent profiter de tarifs adaptés en hélico pour pouvoir aller faire leurs soins régulièrement sur le continent. On entend dire que cette liaison pourrait être remise en cause si les conseillers départementaux ne viennent pas de la majorité municipale? Nous nous étonnons ! Comment peut-on imaginer se passer de cette précieuse liaison, surtout après l’épidémie que nous venons d’affronter ensemble !

Nos propositions pour l’environnement

Nos zones naturelles

Espace naturel

Les zones naturelles protégées sont la richesse de notre île, elles font sa beauté. Bafouer ce paysage qui fait partie du patrimoine de l’ile revient à transformer l’Ile d’Yeu en Ville d’Yeu. La protection des espaces naturels n’est plus négociable si l’on veut continuer à profiter de leurs bienfaits (calme, nature sauvage, chants des oiseaux…) Cet environnement qui nous est cher ne perdure que si il est protégé de toutes parts.
Nous mettrons en place en partenariat avec le département et avec tous les acteurs locaux, (propriétaires, agriculteurs et association de chasse…), un plan de gestion en faveur de la biodiversité, de la friche et de la conservation des zones humides.

Notre alimentation

marché

Bien manger c’est important, les fruits et légumes produits sur l’île, les produits de la pêche et de l’élevage ont le bon goût de l’Ile d’Yeu. Nous souhaitons donc encourager l’achat local et les circuits courts, notamment pour la cantine et les restaurants des Collèges et EHPAD.

Adoucir notre mobilité

Circulation à vélo
Circulation à vélo

La planète se réchauffe et l’ile d’Yeu n’y échappera pas. Il est impératif de réduire nos émissions à effets de serre.
Nous souhaitons encourager la mobilité positive avec un usage accru du vélo dans tous nos déplacements courants. Nous préférons le vélo plutôt que la voiture chaque fois que c’est possible: beaucoup de voitures sont déjà stationnées partout, cela défigure l’espace public qui n’est pas extensible et le vélo est bon pour la santé!

Pour cela nous travaillerons sur trois mesures phares:

    • Aide à l’achat de vélos électriques pour les particuliers et les professionnels (triporteurs).
    • Création d’un abri de stationnement sécurisé pour les vélos près de la gare pour pouvoir les laisser plusieurs jours quand on part sur le continent, limiter les conduites au bateau et désengorger les parkings autour du port.
    • Installation et marquage au sol pour des pistes cyclable sécurisées, afin de protéger nos enfants qui vont au collège et à l’école.

Climat et littoral

Nous voyons à plus long terme, et nous savons déjà que le réchauffement climatique conduira à une montée des eaux, plus ou moins grande, les scientifiques suivent cela de très près. Nous devons nous préparer sur notre île et donner aux chercheurs déjà sur place les moyens pour à la fois surveiller le trait de côte, sensibiliser les islais à l’urgence climatique et nous aider à anticiper les phénomènes d’érosion et de submersion.

Enfin nous demanderons au Conseil Départemental de prendre en compte les enjeux climatiques à chaque décision. Il s’agira pour toute action menée par lui de savoir quelle seront ses conséquences négatives mais aussi positives sur l’environnement: conséquences en terme de réchauffement climatique, disparition d’espèces végétales ou animales, pollution de l’eau, de l’air, des sols, épuisement des ressources naturelles.
L’impact environnemental deviendra alors un réflexe dans toutes nos décisions et actions.

Il y a urgence

Les questions de l’environnement ne peuvent se résumer à un débat politique ou à une lutte de pouvoir. Ici plus qu’ailleurs, elles nous concernent tous et l’avenir de l’île d’Yeu, territoire contraint entouré d’eau dépend des solutions que nous mettrons en œuvre pour la protéger. Il faut agir maintenant et ensemble.

Parc d’éoliennes en mer

éoliennes

Le sujet est brûlant en ce moment, et même si ce n’est pas un domaine relevant directement du département, il nous semble important d’en parler.

Un peu d’historique

Le projet de parc éolien a été lancé il y a plus de 15 ans.

A cette époque, le porteur du projet nous a fait des promesses d’énergie verte, durable, décarbonée, en bref, le seul avenir possible pour le climat et la planète.

Il nous a également mentionné les retombées pour l’Ile d’Yeu, avec plus de 100 emplois sur l’île, ce qui signifiait la venue de familles, donc des retombées économiques et sociales importantes pour les commerces, les écoles, etc.

Au niveau de l’emplacement, le porteur du projet a même accepté de modifier son projet à la demande des pêcheurs…

Le seul inconvénient était visuel, mais contre tous les autres avantages, cela nous semblait acceptable.

Un membre de notre binôme, Patrice Bernard, était membre du conseil municipal et à cette époque il s’est prononcé en faveur du parc éolien, comme de nombreux élus sur l’île, en Vendée et en France. A l’époque, tout le monde était convaincu que cela était la seule solution pour la planète.

La prise de conscience environnementale

Depuis 15 ans, de nombreuses voix se sont élevées contre les éoliennes, avec des associations, des politiques, des économistes, des ingénieurs et scientifiques…

Au tout début, cela ressemblait à des combats individuels de personnes qui craignaient pour leur confort personnel: vue gênée, perte de valeur de sa maison, etc.

Mais le discours a pris de l’ampleur, les consciences ont évolué, de plus en plus de personnes ont réalisé que la promesse d’énergie propre n’était pas complètement vraie
Le cycle de construction d’une éolienne consomme énormément de ressources (acier, énergie, métaux rares), le recyclage des matériaux en fin de vie n’est pas complètement assuré, notamment pour les pales.
Et la quantité d’énergie produite pendant la vie de l’éolienne est très inférieure à celle espérée (des études citent 25% de la puissance annoncée). Mais surtout, le caractère intermittent de cette énergie oblige à conserver ou construire d’autres productions (nucléaire, fuel, gaz).
Enfin, le coût de cette électricité pas complètement verte est exorbitant!

Beaucoup, comme Patrice, ont eu le sentiment d’avoir été floués sur cette énergie propre.

Nous vous recommandons de regarder cet excellent documentaire sorti récemment. Il n’est peut-être pas 100% objectif (aucun partisan des éoliennes n’a été interviewé), mais il a le mérite d’être crédible et il étudie largement le sujet: Éoliennes: du rêve aux réalités [le film]

La position de M’Yeu Ensemble et du binôme candidat aux départementales

Il y a un an et demi, au moment de la campagne pour les municipale, les 29 candidats de la liste M’Yeu Ensemble ont longuement débattu des éoliennes. Tout le monde n’était pas d’accord sur le sujet, mais nous avons fini par trouver une position commune:

    • Les éoliennes sont un projet d’Etat, et ne dépendent plus de l’avis d’un maire (ni aujourd’hui d’un conseiller départemental).
    • Les recours sont presque tous jugés et rejetés, donc il est très probable que le projet verra le jour.
    • Le gouvernement a annoncé sa volonté de doubler les capacités, mais nous nous opposerons à toute extension du parc de l’Ile d’Yeu car nous aurons assez donné!
    • Nous nous battrons pour au moins avoir la consolation des retombées économiques, avec l’implantation de la base de maintenance sur l’île, avec ses 80 emplois (contre plus de 100 au début!).

Aujourd’hui, notre binôme confirme cette position!

Nos inquiétudes

Si comme nous le craignons ce parc verra le jour dans quelques années, il est indispensable d’avoir au moins les retombées économiques. Et aujourd’hui, nous n’avons que des annonces du consortium, mais aucun engagement contractuel.

Déjà le nombre de techniciens est tombé à 80, contre plus de 100 au début, mais surtout, nous craignons que le consortium annonce un revirement de position, et l’installation de sa base de maintenance à l’Herbaudière ou à Saint Nazaire. Et ils auront une bonne raison pour cela, en expliquant qu’il n’y a pas de logement pour les techniciens et leurs familles.

En effet, rien n’a été fait pour anticiper ces logements. Et un terrain pressenti pour leur construction, derrière l’Ecole des Pêches, est en passe de devenir un lieu expérimental pour l’habitat réversible.

En l’absence d’engagement contractuel avec le consortium, et sans logement, nous risquons bientôt de n’avoir que nos yeux pour pleurer, avec des éoliennes et sans les emplois!

Le binôme Charuau Noury se présente dans Ouest France

Journal quotidienLe quotidien Ouest France a publié hier jeudi 27 mai un article de présentation du binôme de candidats Carole Charuau / Bruno Noury que vous pouvez lire ici.

Un traitement différent selon les candidats

Pour Ouest France, notre candidature a clairement plus de valeur car il faut payer 1€ d’abonnement pour lire notre présentation publiée la semaine dernière (voir article M’Yeu Ensemble Hélène Gaborit et Patrice Bernard), alors que pour Charuau / Noury c’est gratuit 🙂 !

Nous nous réjouissions de découvrir leurs propositions pour pouvoir débuter le débat.

Malheureusement, ce qu’ils ont annoncé pour l’instant dans Ouest France ne va pas nous aider à débattre… En effet, leurs quelques propositions publiées hier sont presque identiques à celles que nous vous avons présentées il y a plus de 2 semaines, le 12 mai dans notre programme mis en ligne par volonté de transparence.

Scoop : Charuau / Noury en faveur d’un cordon sanitaire!

Nous avons quand même noté quelques différences, la plus importance étant le maintien du cordon sanitaire!

Un cordon sanitaire consiste à contrôler les accès à une zone pour l’isoler et la mettre en quarantaine.

Nous sommes très inquiets! Pourquoi veulent ils de ce cordon? Ils l’ont déjà mis en place à l’occasion du premier confinement, en faisant interdire l’importation des matériaux de construction, puis en bloquant l’accès à l’île d’Yeu pendant 15 jours après ce confinement, en mai 2020!

M’Yeu ensemble s’est déjà exprimé sur cette interdiction d’accès, qui nous semblait injuste et incompréhensible, et a créé un sentiment d’exclusion à de nombreux ex-Islais et résidents secondaires.

Ou bien ils ne savent pas ce qu’ils disent, et ils confondent « cordon sanitaire » et « évacuation sanitaire »? Mais il est évident que tout le monde est en faveur de cette liaison hélico qu’il est hors de question de supprimer.

Déploiement de la fibre optique sur l’Ile d’Yeu

Un peu d’histoire

Faisceau hertzien Port JoinvilleAu début, la seule connexion de l’île au continent était par faisceau hertzien (radio) entre la rue du Coin du Chat et Saint Jean de Monts avec deux faisceaux installés en 1977 puis en 2000.
Cela expliquait les débits souvent très faibles pour internet et sur les téléphones portables en 3G, surtout en saison. La 3G marchait vite entre le téléphone et l’antenne relai, mais il y avait des embouteillages pour arriver jusqu’au continent à cause du faisceau hertzien.

La fibre optique est arrivée sur l’île en 2015, avec un câble de 48 fibres qui traverse depuis le continent pour arriver aux Conches.
Elle a mis ensuite un an avant d’être amenée à Port Joinville, au local Orange® de la rue du Coin du Chat.
Cela a d’abord permis d’augmenter les débits pour les téléphones portables 3G, puis 4G et maintenant 4G+.
Puis le réseau téléphonique cuivre a été étendu par installation de nouveaux « NRA » (nom barbare des équipement de communication qui donnent accès à internet avec votre box). Ces NRA ont été installés devant l’église du Bourg, à la Croix et à la Meule, permettant ainsi de booster le débit internet, surtout pour ceux qui peuvent passer au VDSL au lieu de l’ADSL.

La fibre aujourd’hui?

fibre optiqueMais aujourd’hui encore, seuls quelques sites bénéficient de la fibre optique de bout en bout: la mairie et les bâtiments municipaux, l’hôpital, et quelques autres.

Le raccordement est en train de se faire pour certaines entreprises, notamment dans la zone d’activités de la Marêche. Elles vont pouvoir s’abonner et bénéficier d’un débit bien plus rapide.

Et demain?

Avec Vendée Numérique et le concours du Sydev, le département a décidé de proposer la fibre à tous les habitants de Vendée d’ici 2023 en investissant massivement aux côtés des communes.

Pour l’Ile d’Yeu, nous serons malheureusement parmi les derniers.

En 2022, il est prévu de raccorder à la fibre optique tout le noroît (Cadouère, Ker Pierre Borny, la Gournaise, la Pulante, le Cours du Moulin), le centre (rue Georges Clemenceau, rue des Corsaires, route des Sicardères, Ker Doucet, Ker Pissot), et le Ker Chalon jusqu’au Clousary.

Pour le reste de l’île, il faudra attendre 2023!

Pour plus de détail, cliquez sur la carte Vendée Numérique (en jaune 2022 et en rouge 2023)

déploiement fibre
carte ©Vendée Numérique de la fibre sur l’Ile d’Yeu

Comment cela se passera-t-il?

Tout d’abord, il faudra passer la fibre le long des routes, au même endroit que les fils téléphoniques.
Si le téléphone est enterré, la fibre sera enterrée, si le téléphone est aérien sur des poteaux, la fibre sera aérienne aussi. Sauf pour quelques rues qui bénéficieront de l’enfouissement juste avant l’arrivée de la fibre.

Si vous avez un terrain en bordure de route avec des poteaux téléphoniques, la mairie vous demandera d’élaguer les arbres afin de laisser un passage d’environ 1 mètre autour des câbles pour que les techniciens puissent travailler. N’attendez pas trop, les entreprises de paysagistes risquent d’être débordées!

Enfin, le raccordement à votre maison se fera gratuitement, à condition que la fibre puisse passer à côté du fil téléphonique.
Si vous n’avez pas de chance et que le fourreau du fil téléphonique qui passe sous votre jardin est abîmé (écrasé par exemple) et que la fibre n’arrive pas à passer, alors vous devrez payer les travaux pour installer un nouveau fourreau!

Et ensuite?

Dès votre maison raccordée, vous pourrez demander à un opérateur de vous faire un contrat fibre, pour raccorder votre box et bénéficier d’internet et de la télévision à la vitesse de la lumière!
Cela vous permettra de télécharger des films, de regarder la télévision en très haute définition, de jouer en réseau, et pour les plus sérieux, de télétravailler en faisant des visioconférences avec une image de bonne qualité qui ne saute pas!

multimédia